
'' Lors des élections on identifie facilement les journalistes, il y a des gilets. Quand tu vois quelqu'un on sait que c'est un homme ou une femme de média. Ça permet d'éviter quelques confrontations non voulues. Pour l'identification de ceux qui font un travail, qui n'ont rien à avoir avec les forces de l'ordre et les manifestants, il y a lieu de prendre des dispositions qu'il y ait une identification possible et facile'', invite Matar Ba.
Il renchérit : ''J'ai beaucoup de respect pour les journalistes. Tout journaliste qui voit un combat, doit avoir l'intelligence d'être à côté, de prendre son élément et partir. Si on est dans le champ de tir, on peut être bousculé. Même dans nos manifestations sportives, il peut y avoir des moments d'incompréhensions et de bousculades. Ça peut être accidentel''.
Le ministre assure que les forces de l'ordre ne prendront jamais des décisions à l'encontre des hommes et femmes de presse.
''Les forces de l'ordre ne prendront jamais la décision d'aller taper sur des journalistes gratuitement'', dit le ministre.
Est-il le lieu de rappeler que lors de la manifestation réprimée de vendredi dernier, ceux qui n'étaient pas identifiés, ce n'étaient pas les journalistes, mais des éléments des forces de l'ordre déguisés en "Baye Fall".
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