Le ministre de l'Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a officiellement installé la section départementale de Mbour du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) .
En effet, le phénomène de la migration est une problématique qui affecte profondément notre pays, a assuré le ministre. "Au Sénégal, ce phénomène prend sérieusement des proportions à la fois préoccupantes et alarmantes, notamment chez les jeunes attirés par des mirages d'une vie meilleure ailleurs. Pourtant, ce chemin souvent clandestin est semé d'embûches, de risques mortels et d'incertitudes. Nous connaissons tous ces images tragiques de jeunes Sénégalais perdant la vie en mer et dans le désert, tentant désespérément d'atteindre les côtes et les terres européennes. Cette réalité est intolérable. La migration irrégulière n'est pas seulement une perte en vies humaines, elle représente aussi une perte de talents et d'espoir pour notre nation", s'est désolé le ministre.
Pour lui, il faut chercher les raisons de ces départs risqués dans "le manque d'opportunités économiques, la pression sociale et parfois la désinformation véhiculée par les réseaux de passeurs sans scrupules qui prospèrent sur le dos de ces âmes vulnérables. Face à cette situation, notre devoir est clair. Nous devons renforcer la sensibilisation en informant nos jeunes des réalités de cette aventure périlleuse, mais aussi en leur offrant des alternatives viables ici même au Sénégal. Il est primordial de créer des opportunités économiques et promouvoir l'entrepreneuriat et d'investir massivement dans la formation professionnelle pour donner à nos jeunes l'espoir d'un avenir meilleur dans notre pays", dit-il.
Il insiste ainsi sur l'intensification de la lutte contre les réseaux de passeurs en coopérant avec les pays voisins et les organisations internationales pour démanteler ces structures criminelles. "La répression des acteurs de cette chaine est une nécessité pour protéger nos citoyens. En tant que nation, il est impératif que nous redoublions d'efforts pour promouvoir une migration légale, ordonnée et sûre. C'est seulement ainsi que nous pourrons offrir un avenir à nos jeunes et préserver la dignité de notre pays sur la scène internationale. Ensemble, œuvrons pour un Sénégal où les opportunités sont créées, ou l'avenir ne se cherche plus dans l'exil, mais dans l'engagement ici sur notre terre. C'est un défi immense, mais avec la volonté, la solidarité de tous on va y arriver" a invité le ministre.
3 Commentaires
Babanaga
En Octobre, 2024 (21:13 PM)Une fois au pouvoir ils se sont rendus compte que le Sénégal est un pays pauvre, endetté et sous perfusion.
Les jeunes n'ont plus d'espoir.
Les mots et années qui viennent vont être très difficiles avec les hausses des prix de l'électricité, du carburant et des taxes et impôts.
Le ministre n'est pas proactif, il fait du médecin après la mort. Des milliers de jeunes sont disparus en mer en quelques mois.
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