Bara Ndiaye, Haut conseiller des collectivités territoriales (HCCT), a plaidé pour plus de ressources en faveur des nouvelles communes du département de Nioro (Kaolack, centre).
"Les communes du département de Nioro font face à des difficultés énormes mais les plus à plaindre sont celles de Darou Salam et de Dabay, deux nouvelles créations qui n’ont aucune source de revenus", a affirmé M. Ndiaye dans un entretien avec l’APS.
Il a révélé avoir saisi par lettre le président de la République pour lui faire savoir que ces deux communes ne sont pas prises en charge par le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).
"Certes, toutes les communes sont confrontées à des difficultés mais, Darou Salam et Dabaly qui sont de nouvelles créations, sont les plus mal loties", a-t-il insisté. Selon lui, "ces deux communes n’ont ni marché ni grande maison de commerce, pour prétendre recevoir des patentes".
"Ces deux communes n’ont que les fonds reçus de l’Etat pour subsister ainsi que les patentes payées par les villages. Les autorités doivent leur venir en aide pour leur permettre de faire des réalisations, en l’absence de recettes locales", a encore plaidé le Haut conseiller.
Parmi les contraintes, M. Ndiaue a cité un manque de siège pour les deux communes, déclarant en avoir informé récemment, le ministre des Collectivités territoriales, Oumar Guèye qui avait promis d’apporter une solution à ce problème.
D’autre part, a-t-il signalé, le Conseil départemental de Nioro n’a pas également de siège propre et loge dans un site affecté par la commune.
Il note aussi que l’électricité ne couvre que 5 villages sur 63 que compte la commune de Darou Salam, ajoutant que c’est presque le lot des autres communes.
A ce propos, il a invité le président de la République ’’à étendre les réalisations faites dans la ville de Nioro, aux autres communes qui en ont besoin’’.
Il a plaidé également pour une délimitation des communes, devant leur permettre de maîtriser leur territoire et éviter les conflits générés par une telle situation.
Il signale qu’en tant que membre d’une institution à l’image du HCCT, son rôle est d’interpeller les autorités au plus haut niveau, des difficultés des localités du département de Nioro afin qu’une solution leur soit trouvée.
Il reconnaît tout de même que ’’quelque chose a été faite surtout pour lutter contre les inondations, qui hantaient le sommeil des populations et qui n’ont pas été senties l’hivernage dernier".
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