« Il y a un paradoxe au Sénégal et dans les autres pays de l’Uemoa qui sont souvent impactés par le terrorisme. Le constat c’est qu’il y a des avancés qui ont été faits dans le cadre du Doing Business. Si on prend l’exemple du Sénégal, on a gagné 18 places, mais on se rend compte que si on fait une petite comparaison par rapport aux résultats qui ont été produits par l’Idh du Pnud, on va voir que ces pays sont presque à la queue. Si on voit l’indice de perception de la corruption c’est la même situation. Ces pays sont tous dans la zone rouge », a constaté Birahim Seck.
Il ajoute que « C’est pourquoi on s’est dit qu’il faut qu’une mobilisation se fasse autour de la lutte contre les flux financiers illicites. Nous avons prévu dans un premier temps de nouer un partenariat avec les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop à travers la Fédération des amicales des étudiants de Bignona pour essayer de voir comment on peut faire passer l’information sur les conséquences des flux financiers illicites au Sénégal et dans la sous-région. Au moment où je vous parle, nos membres sont dans les autres régions du Sénégal ».
En ce qui concerne la publication des rapports, Birahim dénonce : « Aujourd’hui au Sénégal, nous sommes confrontés à un refus catégorique du gouvernement à publier les rapports sur les dépenses fiscales. Nous avons dit et redit à la Direction Générale des Impôts et Domaines qu’il est dans l’obligation de publier ses rapports sur les dépenses fiscales. Mais jusqu’à présent, on se rend compte que la DGID fait la sourde oreille. Nous avons faits état fondamentalement sur les rapports gardés par les corps de contrôle. Autrement dit, on a constaté une neutralisation des corps de contrôle au Sénégal. Que ce soit l’Ige, la cour des comptes ou les autres corps de contrôle. »
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