
Le ministre de la Justice a tenu des propos plus que préoccupants sur le parti d'Ousmane Sonko qu'il a accusé d'être derrière la mort de plusieurs jeunes à Dakar lors des émeutes qui ont secoué le pays. Dans un discours en Pular et retraduit par nos soins, il fait un parallèle avec les mouvements djihadistes et charge le 'leader de Pastef. Un discours dont nous vous livrons la quintessence.
"Il (Sonko) veut la mort de tous les Sénégalais car il vient de toucher le fond politiquement et cherche à entraîner tout le Sénégal dans sa chute. Toute personne qui veut du bien pour soi ne participera pas à une telle entreprise. J'évoque Sonko mais je sais que personne n'est avec lui ici (Fouta). Je vous demande de veiller sur les jeunes car les débordements peuvent emporter des innocents. De nombreux jeunes sont morts à Dakar. Plusieurs parmi eux n'ont pas été tués par la police ni par la gendarmerie mais par les partisans de Sonko. Vous avez vu à la télévision des manifestants armés, faites l'effort afin que quelque chose de similaire ne se produise chez nous. Un jeune non éduqué est une gangrène pour la maison et pour le pays. La vie est certes difficile mais prenez soin de vos enfants. Nous avons tous été jeunes et savons que la jeunesse conteste de facto et accuse les personnes âgées de tous les défauts. Nous sommes tous passés par là mais évitons que les jeunes ne s'engagent dans les mouvements salafistes et islamistes. Ceci est à l'origine de la destruction du Mali. Ils éventrent des femmes enceintes pour sortir leurs fœtus au nom de l'Islam. Ils entrent dans des mosquées pour y faire exploser des bombes qui déciment femmes, enfants, vieux. Veillez à ce qu'un tel Islam n'entre chez nous. Nous avons une vieille tradition d'Islam et nous en sommes la porte d'entrée. Sachez que l'Islam dont ils vous parlent n'est que du banditisme. Personne ne peut vous apprendre ce qu'est l'Islam. N'acceptez pas qu'on vous le transforme. Maintenant que les barrières sont levées, je reviendrai fréquemment et on arrêtera deux à trois jours pour mettre l'ambiance (mbumbaay) à Dantadji (son village) haa safa (bamu saf en wolof)."
20 Commentaires
Aad
En Mars, 2021 (21:01 PM)Deug
En Mars, 2021 (12:38 PM)Marie Gueye-ndoye
En Mars, 2021 (14:55 PM)Mame
En Mars, 2021 (16:48 PM)Je Suis Halpoulard
En Mars, 2021 (17:01 PM)Reply_author
En Mars, 2021 (22:57 PM)Lahontedugal
En Mars, 2021 (20:07 PM)Malick Ne Sera + Ministre 04 A
En Mars, 2021 (18:13 PM)Injustice
En Mars, 2021 (22:24 PM)Phil
En Mars, 2021 (09:31 AM)Celui qui a nommé ce type là comme ministre a vraiment fait un tort au peuple sénégalais.
Gr Mor
En Mars, 2021 (14:45 PM)Mboxom
En Mars, 2021 (15:54 PM)Economiste
En Mars, 2021 (21:09 PM)Ca commence a devenir insupportable
Diop
En Mars, 2021 (18:21 PM)Bill
En Mars, 2021 (23:50 PM)Dread
En Mars, 2021 (10:34 AM)Désespoir De La Jeunesse
En Mars, 2021 (10:40 AM)Quand Me Malick Sall récuse les recrues de la Fonction Publique affectées au ministère de la justice.
, Les juristes recrutés dans la fonction publique au titre de l’année 2018 -2019 et affectés au Ministère de la justice ne savent plus à quel saint se vouer. En effet, après leur formation au CET 7 de Thiès (Centre D’entrainement tactique) et la signature de leur acte d’engagement, le Ministre de la justice a refusé leur prise de service dans son département. Une décision qu’ils disent ne pas comprendre dans la mesure où le ministère de la justice avait clairement exprimé à la fonction publique le besoin de disposer de juristes. Sur onze agents, seul un a été retenu et les autres remis à la disposition de la fonction publique en expectative d’affectation depuis 14 mois alors que, sauf dérogation ce délais ne devrait pas dépasser 6 mois. Après leur formation initiée par le PAMA (Programme d’appui à la modernisation de l’administration), ils avaient tous démissionné de leur poste dans le privé pour s’engager dans la fonction publique. Les démarches auprès des autorités sont restées sans suite. Ils traversent aujourd’hui une période difficile, avertissent et sollicitent l’intervention du chef de l'État, qui dans sa politique de l'emploi avait autorisé le recrutement.
Reply_author
En Mars, 2021 (10:41 AM), les juristes recrutés dans la fonction publique au titre de l’année 2018 -2019 et affectés au ministère de la justice ne savent plus à quel saint se vouer. en effet, après leur formation au cet 7 de thiès (centre d’entrainement tactique) et la signature de leur acte d’engagement, le ministre de la justice a refusé leur prise de service dans son département. une décision qu’ils disent ne pas comprendre dans la mesure où le ministère de la justice avait clairement exprimé à la fonction publique le besoin de disposer de juristes. sur onze agents, seul un a été retenu et les autres remis à la disposition de la fonction publique en expectative d’affectation depuis 14 mois alors que, sauf dérogation ce délais ne devrait pas dépasser 6 mois. après leur formation initiée par le pama (programme d’appui à la modernisation de l’administration), ils avaient tous démissionné de leur poste dans le privé pour s’engager dans la fonction publique. les démarches auprès des autorités sont restées sans suite. ils traversent aujourd’hui une période difficile, avertissent et sollicitent l’intervention du chef de l'État, qui dans sa politique de l'emploi avait autorisé le recrutement.
Participer à la Discussion