C'est un secret de polichinelle, le président de la République et de la coalition majoritaire, Benno Bokk Yakaar (Bby), au pouvoir depuis 2012, Macky Sall, ne dort plus que d'un seul oeil. En effet, depuis la validation des parrains de la liste Benno Bokk Yakaar, un silence assourdissant règne dans la mouvance présidentielle.
Macky Sall "pilote seul" le dossier
D'après Sud Quotidien, aujourd’hui, tous les responsables politiques de la coalition majoritaire ont leurs yeux rivés vers le Palais de la République où le Président Macky Sall «pilote seul» le dossier des investitures aux législatives du 31 juillet prochain.
Toutefois, au regard de la situation qui prévaut au sein de la coalition majoritaire que d’aucuns qualifient d’ailleurs d’armée mexicaine en raison de son manque de structuration, c’est un véritable défi qui attend le chef de l’Etat.
Mimi Touré face au défi du consensus
Le choix d’une tête de liste nationale consensuelle est certainement l’un des premiers défis auquel le chef de l’État fait actuellement face dans le cadre des investitures aux prochaines législatives au sein de la majorité. Même si le choix de l’ex-Première ministre semble acté, Aminata Touré ne fait pas le consensus.
Et, il est peu probable que les autres ténors du parti au pouvoir avec qui elle est en course pour la succession du président de la République puissent se donner à fond dans cette bataille des législatives dont elle sera l’unique bénéficiaire en cas de victoire de la majorité.
Calculs autour du fin de mandat en 2024
Il faut donc dire que la proximité de ces législatives avec le dernier mandat du président de la République n’est pas pour arranger les choses.
Car, contrairement en 2017 où l’union sacrée de tous les responsables de la mouvance présidentielle autour de l’ancien Premier ministre, Mahammad Boune Abdallah Dionne, avait permis une éclatante victoire de la coalition au pouvoir, lors des législatives de cette année, la fin du mandat présidentiel prévue en 2024 risque d’impacter négativement l’élan de solidarité et de mobilisation de tous les responsables de la coalition au pouvoir autour de Mimi Touré.
Le choix cornélien des têtes de listes
Au-delà du défi de faire accepter le choix de Mimi Touré à tous les responsables de son parti, l’Alliance pour la République et ses alliés au sein de Benno Bokk Yakaar, le chef de l’État devra également résoudre une autre équation non moins importante. Il s’agit de la désignation des 46 têtes de listes départementales sur le territoire national.
À Dakar, comme dans tous les autres départements, la guéguerre entre responsables de la mouvance présidentielle risque également de porter un coup à l’ambition du chef de l’État de remporter le maximum de départements pour disposer d’une large majorité à l’Assemblée nationale lors de la 14ème législature.
D’ailleurs, c’est certainement la raison du verrouillage des informations autour de ces investitures par le chef de l’État et son entourage proche impliqué dans ce dossier de préparation des listes. Car, en dehors du nom de l’ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental, aucune information ne circule concernant les autres investis sur les listes de la coalition majoritaire.
Le cas de Dakar et la donne Amadou Bâ
Au niveau de Dakar, après la circulation dans un premier temps du nom de l’ancien argentier de l’État, Amadou Bâ, par ailleurs coordonnateur de Bby dans la capitale, c’est maintenant celui du responsable socialiste et ministre de la Pêche, Alioune Ndoye, par ailleurs maire de Dakar Plateau, qui est évoqué pour diriger la liste de la mouvance présidentielle à Dakar.
Toutefois, l’un comme l’autre, il sera très difficile de fédérer toutes les forces au sein de la majorité dans la capitale. Surtout après ce qui s’était passé lors des dernières élections municipales et départementales où des problèmes de leadership entre responsables politiques de la majorité ont plombé l’élan de l’actuel ministre de la Santé dans sa marche pour le fauteuil de maire de Dakar.
Macky Sall "pilote seul" le dossier
D'après Sud Quotidien, aujourd’hui, tous les responsables politiques de la coalition majoritaire ont leurs yeux rivés vers le Palais de la République où le Président Macky Sall «pilote seul» le dossier des investitures aux législatives du 31 juillet prochain.
Toutefois, au regard de la situation qui prévaut au sein de la coalition majoritaire que d’aucuns qualifient d’ailleurs d’armée mexicaine en raison de son manque de structuration, c’est un véritable défi qui attend le chef de l’Etat.
Mimi Touré face au défi du consensus
Le choix d’une tête de liste nationale consensuelle est certainement l’un des premiers défis auquel le chef de l’État fait actuellement face dans le cadre des investitures aux prochaines législatives au sein de la majorité. Même si le choix de l’ex-Première ministre semble acté, Aminata Touré ne fait pas le consensus.
Et, il est peu probable que les autres ténors du parti au pouvoir avec qui elle est en course pour la succession du président de la République puissent se donner à fond dans cette bataille des législatives dont elle sera l’unique bénéficiaire en cas de victoire de la majorité.
Calculs autour du fin de mandat en 2024
Il faut donc dire que la proximité de ces législatives avec le dernier mandat du président de la République n’est pas pour arranger les choses.
Car, contrairement en 2017 où l’union sacrée de tous les responsables de la mouvance présidentielle autour de l’ancien Premier ministre, Mahammad Boune Abdallah Dionne, avait permis une éclatante victoire de la coalition au pouvoir, lors des législatives de cette année, la fin du mandat présidentiel prévue en 2024 risque d’impacter négativement l’élan de solidarité et de mobilisation de tous les responsables de la coalition au pouvoir autour de Mimi Touré.
Le choix cornélien des têtes de listes
Au-delà du défi de faire accepter le choix de Mimi Touré à tous les responsables de son parti, l’Alliance pour la République et ses alliés au sein de Benno Bokk Yakaar, le chef de l’État devra également résoudre une autre équation non moins importante. Il s’agit de la désignation des 46 têtes de listes départementales sur le territoire national.
À Dakar, comme dans tous les autres départements, la guéguerre entre responsables de la mouvance présidentielle risque également de porter un coup à l’ambition du chef de l’État de remporter le maximum de départements pour disposer d’une large majorité à l’Assemblée nationale lors de la 14ème législature.
D’ailleurs, c’est certainement la raison du verrouillage des informations autour de ces investitures par le chef de l’État et son entourage proche impliqué dans ce dossier de préparation des listes. Car, en dehors du nom de l’ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental, aucune information ne circule concernant les autres investis sur les listes de la coalition majoritaire.
Le cas de Dakar et la donne Amadou Bâ
Au niveau de Dakar, après la circulation dans un premier temps du nom de l’ancien argentier de l’État, Amadou Bâ, par ailleurs coordonnateur de Bby dans la capitale, c’est maintenant celui du responsable socialiste et ministre de la Pêche, Alioune Ndoye, par ailleurs maire de Dakar Plateau, qui est évoqué pour diriger la liste de la mouvance présidentielle à Dakar.
Toutefois, l’un comme l’autre, il sera très difficile de fédérer toutes les forces au sein de la majorité dans la capitale. Surtout après ce qui s’était passé lors des dernières élections municipales et départementales où des problèmes de leadership entre responsables politiques de la majorité ont plombé l’élan de l’actuel ministre de la Santé dans sa marche pour le fauteuil de maire de Dakar.
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Delegue
En Mai, 2022 (15:05 PM)Participer à la Discussion