Sa parole est rare. L'institution dont il préside aux destinées fait l'objet de beaucoup de commentaires et de supputations. Normal, quand on sait que le Conseil Constitutionnel est, du fait de son pouvoir régalien de contrôler la loi, au coeur de la compétition politique.
Profitant de la tenue à Dakar du 9ème Congrès de l'Association des Cours constitutionnelles francophones (Accf) dont le Conseil constitutionnel du Sénégal est membre, qui se tient du 30 mai au 2 juin 2022, Le Soleil a accroché son président, Papa Oumar Sakho.
Il revient notamment sur le choix du thème de la rencontre, "le juge constitutionnel et les droits de l'Homme", en passant par les innombrables défis que pose la protection des droits fondamentaux et les perspectives qui s'annoncent pour le juge constitutionnel.
D'emblée, Papa Oumar Sakho martèle : "Dans les systèmes politico-juridiques de nos États, le juge constitutionnel tient, aujourd'hui, une place de plus en plus importante dans la régulation du fonctionnement des institutions et dans la protection des droits fondamentaux de la personne".
Et d'ajouter : "Le juge constitutionnel est devenu le réceptacle des revendications de citoyens exigeant le droit de... ou un droit à... La difficulté de sa tâche consiste à contrôler la loi au travers d'actes administratifs et décisions de justice selon les pays, avec tact et mesure, c'est-à-dire sans rigueur abusive ni souplesse excessive pour, d'une part, ne pas paralyser l'action des pouvoirs publics et, d'autre part, permettre une jouissance effective par leurs bénéficiaires des droits qui leur sont reconnus par la Constitution".
Le président du Conseil Constitutionnel, actualité politico-électoral avec la perspective des Législatives oblige, d'affirmer : "L'étiquette de juge se déclarant tout le temps incompétent n'est pas justifiée. Si vous analysez attentivement nos déclarations d'incompétence, vous vous rendez compte qu'elles portent presque toutes sur le contrôle de constitutionnalité des lois de révision constitutionnelle".
Et de conclure : "La difficulté de l'exercice consiste à tenir la balance entre, d'un côté, l'obligation de l'État de garantir la sécurité des citoyens et, de l'autre, la nécessité de respecter les exigences de l'État de droit en permettant à ces derniers de jouir des droits qui leur sont reconnus".
Profitant de la tenue à Dakar du 9ème Congrès de l'Association des Cours constitutionnelles francophones (Accf) dont le Conseil constitutionnel du Sénégal est membre, qui se tient du 30 mai au 2 juin 2022, Le Soleil a accroché son président, Papa Oumar Sakho.
Il revient notamment sur le choix du thème de la rencontre, "le juge constitutionnel et les droits de l'Homme", en passant par les innombrables défis que pose la protection des droits fondamentaux et les perspectives qui s'annoncent pour le juge constitutionnel.
D'emblée, Papa Oumar Sakho martèle : "Dans les systèmes politico-juridiques de nos États, le juge constitutionnel tient, aujourd'hui, une place de plus en plus importante dans la régulation du fonctionnement des institutions et dans la protection des droits fondamentaux de la personne".
Et d'ajouter : "Le juge constitutionnel est devenu le réceptacle des revendications de citoyens exigeant le droit de... ou un droit à... La difficulté de sa tâche consiste à contrôler la loi au travers d'actes administratifs et décisions de justice selon les pays, avec tact et mesure, c'est-à-dire sans rigueur abusive ni souplesse excessive pour, d'une part, ne pas paralyser l'action des pouvoirs publics et, d'autre part, permettre une jouissance effective par leurs bénéficiaires des droits qui leur sont reconnus par la Constitution".
Le président du Conseil Constitutionnel, actualité politico-électoral avec la perspective des Législatives oblige, d'affirmer : "L'étiquette de juge se déclarant tout le temps incompétent n'est pas justifiée. Si vous analysez attentivement nos déclarations d'incompétence, vous vous rendez compte qu'elles portent presque toutes sur le contrôle de constitutionnalité des lois de révision constitutionnelle".
Et de conclure : "La difficulté de l'exercice consiste à tenir la balance entre, d'un côté, l'obligation de l'État de garantir la sécurité des citoyens et, de l'autre, la nécessité de respecter les exigences de l'État de droit en permettant à ces derniers de jouir des droits qui leur sont reconnus".
14 Commentaires
Mbidou
En Mai, 2022 (18:40 PM)C'est pas moi qui l'ait dit mais coura Macky saa États Unis
C'est quoi ce gouvernement de merde
Faire du plaquage sur les pays africains cela finit juste de désorienter les gens
Il faut une vraie révolution dans ce pays où il faut massacrer tous les traitres!!!
Apr En Arriere
En Mai, 2022 (21:59 PM)Wafa
En Mai, 2022 (22:05 PM)Vous n'échapperez pas à la furie populaire
Waw
En Juin, 2022 (07:44 AM)Svp
Laissez competir tous ceux qui ont déposé les 15millions.
Le parrainage a raté son objectif
Nous avons besoin de sérénité pour pouvoir affronter les jours sombres qui nous attendent à cause de ces guerres
Je vous implore de sauver notre cher pays