L’institution du statut de chef de l’opposition est l’un des points d’accord importants du Dialogue national. Après que son mode de désignation a été arrêté par la commission politique desdites concertations, ses prérogatives ainsi que les avantages attachés à sa fonction ont été précisés dans le projet de loi devant matérialiser cette nouveauté dans la vie politique et institutionnelle au Sénégal.
D’après Bés Bi, qui a consulté le texte, le chef de l’opposition a presque rang de président d’institution. À ce titre, détaille le journal, il a droit, notamment, à un passeport diplomatique, une immunité diplomatique et consulaire lorsqu’il séjourne à l’étranger, un service de sécurité, un budget conséquent «pour assurer le bon fonctionnement de ses services» et des locaux.
Le projet de loi indique que le chef de l’opposition est «invité à toutes ls cérémonies officielles de la République et traité avec les égards et honneurs dus à son rang». Il peut faire partie des délégations qui accompagnent le chef de l’État lors de ses déplacements à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Il est associé à l’accueil des hôtes de marque de la République, est consulté ou reçu par le Président chaque fois que de besoin et peut être envoyé par ce dernier en mission au Sénégal ou à l’étranger.
Le mandat du chef de l’opposition coïncide avec celui du président de la République. En cas d’empêchement définitif, de démission ou de décès, il est remplacé par le successeur désigné par son parti. S’il rejoint la mouvance présidentielle en cours de route, il perd automatiquement son statut. Et dans ce cas, le candidat arrivé troisième prend le relais.
Si ce schéma avait cours avant la présidentielle de 2019, Idrissa Seck, deuxième après Macky Sall, serait le chef de l’opposition, juste après le scrutin. Mais puisqu’il avait rejoint par la suite le camp présidentiel, il aurait ensuite perdu ce statut au profit de Ousmane Sonko, arrivé troisième lors de l'élection.
D’après Bés Bi, qui a consulté le texte, le chef de l’opposition a presque rang de président d’institution. À ce titre, détaille le journal, il a droit, notamment, à un passeport diplomatique, une immunité diplomatique et consulaire lorsqu’il séjourne à l’étranger, un service de sécurité, un budget conséquent «pour assurer le bon fonctionnement de ses services» et des locaux.
Le projet de loi indique que le chef de l’opposition est «invité à toutes ls cérémonies officielles de la République et traité avec les égards et honneurs dus à son rang». Il peut faire partie des délégations qui accompagnent le chef de l’État lors de ses déplacements à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Il est associé à l’accueil des hôtes de marque de la République, est consulté ou reçu par le Président chaque fois que de besoin et peut être envoyé par ce dernier en mission au Sénégal ou à l’étranger.
Le mandat du chef de l’opposition coïncide avec celui du président de la République. En cas d’empêchement définitif, de démission ou de décès, il est remplacé par le successeur désigné par son parti. S’il rejoint la mouvance présidentielle en cours de route, il perd automatiquement son statut. Et dans ce cas, le candidat arrivé troisième prend le relais.
Si ce schéma avait cours avant la présidentielle de 2019, Idrissa Seck, deuxième après Macky Sall, serait le chef de l’opposition, juste après le scrutin. Mais puisqu’il avait rejoint par la suite le camp présidentiel, il aurait ensuite perdu ce statut au profit de Ousmane Sonko, arrivé troisième lors de l'élection.
28 Commentaires
Un Passant
En Juillet, 2023 (08:17 AM)Ff
En Juillet, 2023 (08:18 AM)Senegal
En Juillet, 2023 (08:28 AM)Reply_author
En Juillet, 2023 (08:44 AM)Je pense plutôt que ce sont les comploteurs et dealers politiques qui étaient au "pseudo dialogue" qui vont se battre pour avoir ce statut lorsque PROS prendra ses fonctions le 2 avril 2024.
Quand j'ai vu ce monde de politiciens pendant ce pseudo dialogue j'ai tout de suite vu la future opposition de PROS à partir de 2024.
gni il faut niou niouss lén.
´neddokobandum
En Juillet, 2023 (08:45 AM)Reply_author
En Juillet, 2023 (10:27 AM)Il est temps qu'on arrête les farces et se mettre vraiment au travail pour améliorer le quotidien du sénégalais lambda.
Cette mentalité du partage du gâteau doit être banni dans la République.
Avec cette boulimie du pouvoir et du confort, le bout du tunnel n'est pas pour demain.
C'était tout sauf un dialogue, soyons sérieux dans ce pays !
Yeet
En Juillet, 2023 (08:58 AM)Ladiou
En Juillet, 2023 (09:16 AM)Xalass
En Juillet, 2023 (09:27 AM)Dado
En Juillet, 2023 (09:32 AM)Massamba Sow
En Juillet, 2023 (09:40 AM)le pire on oublie que nous sommes dans un pays pauvre ou l argent serait plus judicieusement utilisé pour améliorer la vie des sénégalais pas être utilisé pour que quelque uns soient confortables.
Khalass
En Juillet, 2023 (10:06 AM)Ptjmkdr
En Juillet, 2023 (10:32 AM)Profitez en bien dans 7 mois la bamboula sera finie
Dakarois
En Juillet, 2023 (10:59 AM)Fufu
En Juillet, 2023 (12:18 PM)Ba Niang
En Juillet, 2023 (13:38 PM)Khadim
En Juillet, 2023 (00:39 AM)Participer à la Discussion