La capitale sénégalaise Dakar et sa banlieue ont connu un week-end d’effervescence politique. Des milliers de personnes ont pu manifester, samedi 24 et dimanche 25 février dans le calme dans plusieurs quartiers. Cependant,l'atmosphère reste tendue dans l'arène politique.Et pour preuve les forces vives se sont données rendez-vous ce dimanche devant la devanture de l'église Notre Dame du Cap-Vert afin de sillonner les rues de Pikine.
Malgré, la sortie du Président de la République qui a voulu apaiser la situation après deux semaines de tensions liées au report de la présidentielle du 25 février, la hanche de guerre n’est pas enterrée entre le président Macky Sall et les Forces vives du département de Pikine qui ont mobilisé une foule immense.
Ceux-ci exigent la “libération de tous les otages politiques, sans exception”.Ils maintiennent aussi la pression pour la tenue de l'élection avant le 2 avril, date d’expiration du mandat du président."Pour nous, il y a encore une dernière étape, c’est que le président puisse rapidement prendre les actes pour convoquer le collège électoral et que l’on puisse tenir les élections avant le 2 avril .Car nous considérons que le 2 avril est la date butoir et que le président de la République, Macky Sall, devra, faire passation de service avec le nouveau président élu”, affirment-ils.
5 Commentaires
Mais
En Février, 2024 (13:57 PM)Reply_author
En Février, 2024 (14:04 PM)Reply_author
En Février, 2024 (14:15 PM)Lucide
En Février, 2024 (15:14 PM)Aujourd'hui faire un coup d'état me mènerait nulle part bien au contraire.
Les coups d'état, la prise du pouvoir par la force est condamnée par la Cedeao, cela est inscrit dans ses statuts, elle est condamnée par l'Union Africaine, sans compter non partenaires directs , l'Union européenne et les Usa.
Une prise de pouvoir par la force implique de facto des sanctions contre le régime militaire, contre le pays et non pas pour faire mal à la population mais pour l'inciter à se révolter et exiger un retour à l'ordre Constitutionnel.
Mais aussi et surtout des sanctions ciblées sur tous les putschistes sont prévues à titre individuel , à savoir : comptes bancaires bloqués, refus de visa pour chacun d'eux et les membres de leur famille, refus d'assistance de toute sorte.
Aucun militaire réfléchi ne songerait à prendre pour faire subir à sa famille les conséquences des tirpitudes d' un régime civil qui a mis un pays dans le chaos. Des voies légales existent en dehors de militaires pour résoudre tout problème politique.
A bon entendeur, salut
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