Au terme du dialogue national initié par le président de la République Macky Sall, les commissions ont proposé la date du 2 juin pour la tenue de l’élection présidentielle et une réévaluation des dossiers des candidats écartés, pour leur probable réintégration dans la course. Ce qui suppose une reprise du processus électoral.
Mais pour le professeur Ndiogou Sarr, il n’appartient pas au dialogue de décider de la réouverture du processus. S’exprimant sur le site de "Sud Quotidien" ce jeudi 29 février, le constitutionnaliste dit que « le processus a été finalisé par une décision de justice qui est exécutoire et qui s’impose à tout le monde ».
Ainsi, il « ne voit pas donc comment le Conseil constitutionnel, qui a déjà enclenché un processus qu’il a validé jusqu’à donner la liste des candidats, pourrait se dédire et revenir éventuellement sur ce processus.
Le juriste constitutionnaliste, qui dit avoir des réserves par rapport à ce dialogue, a aussi livré son avis sur la date du 2 juin proposée. Le Pr. Sarr rappelle que « le Conseil avait demandé au président de la République de saisir les autorités compétentes pour arrêter la date avant la fin de son mandat ».
Donc, puisque le président de la République ne s'est pas exécuté, « le juge constitutionnel qui a été saisi d’un recours en carence déposé par les 16 candidats, doit pouvoir retenir une date qui s’impose à tous, au regard de ses compétences de juge des élections ».
2 Commentaires
Jean
En Février, 2024 (15:11 PM)Participer à la Discussion