Pour sillonner le Sénégal et la Diaspora à la rencontre des électeurs, les candidats à la prochaine présidentielle devront casquer fort. Il faudra à chacun pas moins de 2 milliards 150 millions de francs CFA, selon une étude d’un cabinet spécialisé réalisé pour le compte du leader de l’Union citoyenne/Bunt Bi, El Hadji Ibrahima Mbow, qui a renoncé à sa candidature.
Le document consulté par L’Observateur, qui s’est penché ce jeudi sur le budget d’une campagne électorale, couvre la période qui s’étend de septembre 2023 à mars 2024, c’est-à-dire de la pré-campagne à la campagne pour un éventuel deuxième tour.
Le journal souligne que les fonds seront engloutis par 100 meetings, 50 caravanes, 20 conférences de presse, des visites de proximité, la location des lieux et du matériel d’événements, la sécurité, entre autres postes. Ceux-ci vont de 15,11 millions à 700 millions de francs CFA, selon la même source.
Le montant avancé par le cabinet est contesté par Mamour Cissé, ancien directeur de cabinet du Président Abdoulaye Wade, interrogé par L’Observateur. «Deux milliards pour une campagne, c’est ridicule, décrète le leader du PSD/Jant Bi. Au Sénégal, et par rapport au contexte, je pense que même trois milliards ne suffisent pas pour une campagne. Pour une bonne campagne, il faut au minimum 5 à 6 milliards. Là, au moins, vous êtes certain d’aller jusqu’au deuxième tour.»
Mamour Cissé précise que la période la plus budgétivore d’une campagne est la dernière semaine avant le scrutin. Il explique : «C’est là où il faut mettre la totalité des moyens. Il y a beaucoup de gens qui sont à Dakar et qui votent à l’intérieur du pays. Donc, il faut les mettre dans des conditions pour qu’ils aillent voter, inciter leurs familles et voisins à voter. Si vous ne faites pas ces dépenses, vous ratez le coche.»
Le document consulté par L’Observateur, qui s’est penché ce jeudi sur le budget d’une campagne électorale, couvre la période qui s’étend de septembre 2023 à mars 2024, c’est-à-dire de la pré-campagne à la campagne pour un éventuel deuxième tour.
Le journal souligne que les fonds seront engloutis par 100 meetings, 50 caravanes, 20 conférences de presse, des visites de proximité, la location des lieux et du matériel d’événements, la sécurité, entre autres postes. Ceux-ci vont de 15,11 millions à 700 millions de francs CFA, selon la même source.
Le montant avancé par le cabinet est contesté par Mamour Cissé, ancien directeur de cabinet du Président Abdoulaye Wade, interrogé par L’Observateur. «Deux milliards pour une campagne, c’est ridicule, décrète le leader du PSD/Jant Bi. Au Sénégal, et par rapport au contexte, je pense que même trois milliards ne suffisent pas pour une campagne. Pour une bonne campagne, il faut au minimum 5 à 6 milliards. Là, au moins, vous êtes certain d’aller jusqu’au deuxième tour.»
Mamour Cissé précise que la période la plus budgétivore d’une campagne est la dernière semaine avant le scrutin. Il explique : «C’est là où il faut mettre la totalité des moyens. Il y a beaucoup de gens qui sont à Dakar et qui votent à l’intérieur du pays. Donc, il faut les mettre dans des conditions pour qu’ils aillent voter, inciter leurs familles et voisins à voter. Si vous ne faites pas ces dépenses, vous ratez le coche.»
4 Commentaires
Dameeel
En Février, 2024 (11:26 AM)Sutura
En Février, 2024 (12:09 PM)Thiey Journalistes Yi De Vrai
En Février, 2024 (12:14 PM)Et les voilà qui s'égosillent sur le cursus de citoyens lambdas qui ne détiennent aucun mandat électif .
Pour eux ,ne devraient critiquer sonko que les personnes ayant son niveau d'études.
Ses " natango" quoi !
Si les militants de Yewi Askanwi sont si regardants sur le parcours académique des gens qui s'opposent à l'ex PASTEF , pourquoi n'ont- ils pas eu la décence de remplacer Aliou Sall par plus diplômé que lui?
Adama Gaye ,dans un de ses posts, ne fustige- t- il pas le comportement léger de ce maire qui auraient envoyé 79 milliards par erreur dans le compte d'un ancien fournisseur de la mairie?
L'édile de Guediawaye tout comme les leaders de l'ex PASTEF sont des personnages publics et tout citoyen a le droit de porter un regard critique sur les actes qu'ils posent au nom du peuple.
Si les militants de leurs partis pensent pouvoir faire pression sur moi pour me faire taire ,ils se trompent de méthode.
Seul mon fils malade que mes accrochages verbaux avec certains jeunes de la rue incommodent m'oblige à mettre la pédale douce
DOU KÉNÉNE !
WA SALAM.
PS : Un maire d'une ville proche de Tivaouane a dit- il arrêté ses études au CM2 .
Il est pourtant crédité d'un bon bilan.
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