Jusqu’à la date du lancement de la 3ème phase du Programme d’éclairage public solaire, hier, il y a « 87. 134 lampadaires posés dans 341 communes qui ont été effectivement impactées par la deuxième phase », a présenté le DG de l’ANER Diouma Kobor.
En tout, les deux phases ont permis l’installation de 137. 134 lampadaires solaires sur l’étendue du territoire national. Aujourd’hui, 493 communes sur les 553 ont réalisé des économies suite à l’implantation des lampadaires.
Ce programme aura aidé l’État à réduire ses dépenses budgétaires en termes d’éclairage public. Selon de l’ANER, le programme d’éclairage public par voie solaire, dans sa première phase a généré une économie substantielle de « 3 931 378 000 FCFA sur les coûts d’investissement et la facture énergétique annuelle ».
L’autre avantage, c’est la réduction des émissions de gaz à effet de serre car on estime qu’on a évité de répandre dans l’atmosphère 11 272 tonnes de CO2 par an. A cela ajoutons la création de 4.500 emplois directs et indirects.
Pour la deuxième phase en cours de réalisation, le Pr Diouma Kobor fait état d’une économie de 7 442 475 000 FCFA par an est effectuée, une diminution des émissions de CO2 de 25 210 tonnes par an. Cette phase a également engendré la création de 9 270 emplois, a révélé M. Kobor.
La troisième phase consolidera des avantages avec une économie sur les factures d’électricité de l’Etat de 9 002 805 000 FCFA par an, la génération de 13 500 emplois, la prévention des émissions des gaz à effet de serre de l’ordre de 31 901 tonnes de CO2 par an, a expliqué le DG de l’ANER devant son ministre de tutelle, Birame Souleye Diop.
A la fin des trois phases du programme, il est attendu un impact sur toutes les communes au Sénégal, avec une puissance solaire photovoltaïque installée d’environ 81MWc.
D’après les prévisions en termes économiques de programme d’éclairage public, le Pr Diouma Kobor a annoncé que l’État économisera « 20 376 657 000 FCFA par an et évitera l’émission de 68 382 tonnes de CO2 par an ».
S’y ajoute la création de 27 270 emplois directs et indirects. Le DG de l’ANER explique que ces résultats attendus témoignent de l’importance du programme sur le plan socio-économique.
6 Commentaires
Alors
il y a 6 jours (16:54 PM)Macky Sall était et restera avec Abdou Diouf l'ennemi public numéro 1 du secteur privé national à l'exception de ses "employés " cireurs de pompes et magouilleurs.
La diaspora Pasteef vote l'abstention. Les jeunes de Pasteef votent Tahirou Sarr.
Un président faiblard et nullard dirigé par un premier ministre inculte et arrogant qui est fier de raconter ses mensonges et manipulation devant ses militants aux moments où les populations galèrent dans les inondations. Les ministres s'énervent dès qu'on leur pose une question.
Le ministre de l'agriculture perroquet a fait distribuer des semences de mauvaise qualité, les premières récoltes d'arachide sont catastrophiques. Les jeunes qui vous ont élus préfèrent braver les vagues que d'attendre 2050.
Le projet est une montagne de mensonges.
Vous n'avez rien foutu depuis que vous êtes au pouvoir à part le partage du gâteau et des discours vides.
La première phase de 50 000 lampadaires était le plus grand marché de lampadaire jamais réalisée au monde en son temps. Tout Etat responsable aurait réclamé un transfert de technologie. Le DG de l'ANER nous dit qu'il y a une nouveauté dans cette 3e phase. Je m'attendais à autre chose que l'implication des autorités administratives locales.
Nous nous sommes endettés en EURO pour faire ce projet avec une petite PME française. Cette dernière s'est faite une insolente santé financière après ce projet. Acheter des équipements, les importer au Sénégal, les installer et en assurer la maintenance est réalisable par plusieurs sociétés du pays. Pourquoi nous sommes comme nous sommes ? c'est triste !
Messieurs, c'est excellent les chiffres avancés sans possibilité de vérification car il n y a eu d'évaluation ni sur la 1ere , ni sur la 2eme phase. Au moins, pouvez vous nous dire ce que les 3 phases vont coûter au Sénégal ?
Une évaluation sur l'adéquation aux besoins des populations, sur l'efficacité et la pérennité des technologies, sur le prix, et sur l'impact social doit être menée ces projets d'éclairage solaire avant d'enclencher une 4e phase.
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