En France, Nicolas Bonnet Oulaldj, le président d'un groupe d'élus communistes a confié à BFMTV qu' il serait convenable que l’État français récupère les biens jugés « mal acquis » des Bongo pour les céder « à la ville de Paris avec une décote ». Le groupe compte d'ailleurs faire cette proposition au Conseil de Paris en octobre prochain. Le but de ces élus est d'inciter la Ville lumière à transformer ces propriétés en logements sociaux.
« 1,3 million de personnes sont mal-logées dans la région Île-de-France »
Ils informent que « 1,3 million de personnes sont mal logées dans la région Île-de-France et 2, 9 millions de personnes en situation de fragilité ».
Seulement, à la vérité, ces biens fut-ils mal acquis, n’appartiennent pas à l’État français. C’est ce que rappelle à juste titre Transparency International. « Tous ces biens ne sont pas vides, tous ces biens ne sont pas disponibles. Ces biens n’appartiennent pas à la France. Pour que Paris rachète ces biens, il faut que la France en soit propriétaire. L’argent qui sera issu de la confiscation des biens mal acquis n’appartient pas à la France. Cet argent doit être rendu à la population gabonaise » indique l’ONG, partie civile dans cette affaire de bien mal acquis.
Désapprobation au Gabon
Rappelons que les Bongo possèdent plusieurs dizaines d’hôtels particuliers et d’appartements qui font actuellement l’objet de saisies pénales en France. Selon le décompte de Transparency International, ils sont au nombre de 33, tout au moins.
Au Gabon, cette proposition des élus communistes ne passe pas. « A quel titre des biens supposés mal acquis au détriment du peuple gabonais, deviendraient la propriété de la ville de Paris au point qu’il soit envisagé de les transformer en logements sociaux sans même en référer aux autorités gabonaises ? » s’est interrogé le ministre gabonais de l’Économie, Mays Mouissi, sur son compte X. L’ambassade de France au Gabon qui n'approuve également pas la démarche, rappelle que « le mécanisme de restitution des « biens mal acquis », adopté en 2021 prévoit de restituer conjointement avec le gouvernement concerné, les recettes aux populations qui en ont été privées ».
7 Commentaires
Ces biens appartiennent au peuple gabonais. S'ils sont vendus ou loués, le produit doit revenir aux Gabonais.
T’as
En Septembre, 2023 (03:52 AM)Moise
En Septembre, 2023 (07:35 AM)Réveiller vous les voleurs africains et c'est normal que vous ne dormez plus parce que vos ne sont tenu que sur un bout de fil a l'étranger.
Pauvre Femme Sénégalaise
En Septembre, 2023 (08:06 AM)Galsen
En Septembre, 2023 (13:03 PM)Participer à la Discussion