La Cour des comptes a épinglé le ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale pour un marché de riz de 2,5 milliards attribué dans le cadre de la riposte aux effets de la Covid-19. Mansour Faye, qui dirigeait le département à l’époque, s’est insurgé contre les conclusions dudit rapport.
Dans un entretien paru ce jeudi dans L’Observateur, l’actuel ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement promet de contre-attaquer. «Si l’occasion m’est donnée, je ferai un recours, a promis Mansour Faye. Je ne peux pas comprendre qu’on livre à la vindicte populaire, sur des bases non justes, d’honnêtes citoyens, des gens qui sont allés dans le Sénégal des profondeurs. Ça pose problème.»
Le ministre se dit d’autant plus motivé que la Cour des comptes a demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre Aliou Sow, son Directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) à l’époque des faits, désigné coupable des écarts de gestion présumés. «C’est un devoir moral», justifie Mansour Faye. Qui croit savoir qu’il est la cible des conclusions de la Cour des comptes.
Il développe : «Au-delà du DAGE, c’est moi-même qui suis visé en réalité. J’ai suivi le processus du début à la fin parce que les questions de transparence sont importantes pour moi. Qui touche le DAGE me touche. Par devoir moral, je ne peux accepter qu’on accuse quelqu’un qui n’a rien fait. En plus un collaborateur qui a travaillé d’arrache-pied pour arriver à ce résultat.»
Mansour Faye révèle que le DAGE est «affecté». Il s’empresse d’ajouter : «Je l’ai rassuré parce que dans cette histoire, nous sommes tous ensemble et nous n’avons rien à nous reprocher. Nous avons la conscience tranquille.»
Dans un entretien paru ce jeudi dans L’Observateur, l’actuel ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement promet de contre-attaquer. «Si l’occasion m’est donnée, je ferai un recours, a promis Mansour Faye. Je ne peux pas comprendre qu’on livre à la vindicte populaire, sur des bases non justes, d’honnêtes citoyens, des gens qui sont allés dans le Sénégal des profondeurs. Ça pose problème.»
Le ministre se dit d’autant plus motivé que la Cour des comptes a demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre Aliou Sow, son Directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) à l’époque des faits, désigné coupable des écarts de gestion présumés. «C’est un devoir moral», justifie Mansour Faye. Qui croit savoir qu’il est la cible des conclusions de la Cour des comptes.
Il développe : «Au-delà du DAGE, c’est moi-même qui suis visé en réalité. J’ai suivi le processus du début à la fin parce que les questions de transparence sont importantes pour moi. Qui touche le DAGE me touche. Par devoir moral, je ne peux accepter qu’on accuse quelqu’un qui n’a rien fait. En plus un collaborateur qui a travaillé d’arrache-pied pour arriver à ce résultat.»
Mansour Faye révèle que le DAGE est «affecté». Il s’empresse d’ajouter : «Je l’ai rassuré parce que dans cette histoire, nous sommes tous ensemble et nous n’avons rien à nous reprocher. Nous avons la conscience tranquille.»
35 Commentaires
Rd
En Décembre, 2022 (09:55 AM)Reply_author
En Décembre, 2022 (22:27 PM)Reply_author
En Décembre, 2022 (11:08 AM)Pape
En Décembre, 2022 (10:06 AM)Nation-alitée
En Décembre, 2022 (10:11 AM)Abdoulaye
En Décembre, 2022 (10:13 AM)Right..
En Décembre, 2022 (10:16 AM)Milliardaire en Cfa.....
Gorsi
En Décembre, 2022 (10:17 AM)Xorom
En Décembre, 2022 (10:18 AM)Vérité
En Décembre, 2022 (10:25 AM)A chaque fois, on le cite . même si c'est pas vrai,
Il devrait aller faire autre choses depuis longtemps.
C'est ça la vérité.
Taq
En Décembre, 2022 (10:33 AM)Noname
En Décembre, 2022 (10:36 AM)Thioungua Moise
En Décembre, 2022 (10:50 AM)Tu es ordonnateur principal et lui secondaire. La responsabilité de chacun d'entre vous est engagée.
Si toi t'es un cancre et pense que ton beau frère peut te protéger, lui l'est moins et sait pertinemment qu'un jour ou l'autre il pourrait être amené à répondre de tous ces manquements pour ne pas dire malversations.
Ce pays me dégoûte, ces Dage qui pour la grande majorité sont de hauts fonctionnaires connaissent du bout des doigts les règles de gestion mais acceptent les caprices de parvenus, nullards, voleurs, niak jomm...
Tu devrais faire profil bas en attendant ton procès
Le ridicule ne tue point sous nos tropiques. Tu avais tout le loisir d'apporter tes preuves, sauf que t'en a pas., donc parler de risposte me semble un peu fort de café.
Pendant ce temps d'honnêtes citoyens croupissent en prison pour quasi rien....
Votre réveil risque d'être brutal
Deugg Rek
En Décembre, 2022 (10:59 AM)Sada
En Décembre, 2022 (10:59 AM)Naïf
En Décembre, 2022 (11:10 AM)-"Adji Sarr enfonce MC Niasse" le 21/12/2022
-"Mansour Faye ouvre le feu"...
Décidément ce quotidien sert de lave-vaisselle au régime en place...
Pinto
En Décembre, 2022 (11:48 AM)Sylla Al Assane
En Décembre, 2022 (11:53 AM)Leppaye Bakhe
En Décembre, 2022 (12:36 PM)Alb
En Décembre, 2022 (12:58 PM)Lorsque le Président nous a confié cette gestion, il nous a aussi conseillé d’aller vers un appel d’offres. Ce qui a été fait. Comme le temps était trop court, j’ai saisi personnelle- ment par lettre du 30 mars l’Autorité de ré- gulation des marchés publics pour nous accompagner dans le processus d’appel d’of- fres. Avant même la réponse de l’Armp reçue le 2 avril, j’ai anticipé sur l’appel d’of- fres après avoir échangé au téléphone avec le Directeur de l’Armp qui m’a donné les in- dications qu’il a reproduites dans sa lettre- réponse. Nous avons publié un Avis de commande ouverte en procédure d’urgence publié dans les journaux Le Soleil et L’Ob- servateur le 1er avril. Nous avons reçu, par la suite, les offres de plusieurs entreprises pour les différents produits : riz, sucre, huile, savon, pâtes alimentaires. Je rappelle qu’avant même de lancer l’appel d’offres, avant de saisir l’Armp, nous avons en pre- mier saisi le ministère du Commerce qui nous a envoyé un tableau des prix pratiqués à cette époque. Nous avions donc les prix de référence en mars/avril 2020. Quand la pro- cédure a été achevée avec le dépôt des offres, la commission en charge des passations des marchés a dressé un procès-verbal d’ouver- ture des plis et d’attribution du riz, confor- mément aux conseils de l’Armp et cela a été fait le 6 avril 2020. Dans le Procès-verbal, il y avait l’ensemble des participants, environ 30 structures qui avaient donné leur offre sur le riz. La commission a choisi les prix les moins chers qui étaient à 275 mille FCFA la tonne...
Courdescomptes
En Décembre, 2022 (13:10 PM)Vieux Aly Sow
En Décembre, 2022 (14:24 PM)Participer à la Discussion