
La rencontre tripartite (État-patronat-syndicat) de jeudi dernier, a été évoquée par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye en Conseil des ministres, ce mercredi. Une occasion pour le président de la République de magnifier « le sens de l’écoute et des responsabilités dont les centrales syndicales et le patronat ont fait preuve face aux réalités budgétaires et financières actuelles de l’État, confirmées par le rapport d’audit des finances publiques (sur la période 2019- mars 2024) publié par la Cour des Comptes ».
Toutefois, tenant compte de la tension de trésorerie, le président Diomaye a demandé au gouvernement de « veiller, dans le respect des lois et règlements, à la prise en charge, selon un calendrier déterminé, des doléances syndicales et patronales qui n’ont pas d’impact sur les finances publiques ou qui ont un impact mineur et maîtrisé sur celles-ci ».
Il a, en outre, invité le Premier ministre, son équipe et les autres parties prenantes à ne point rompre le fil du dialogue serein afin d’aboutir à la « prise en charge optimale des doléances, dans le cadre global d’un plan d’action gouvernemental consolidé, supervisé par le Premier Ministre ».
« Il a invité le Premier ministre et le Ministre en charge du Travail à définir avec les centrales syndicales et le patronat, un calendrier de négociations visant la signature, le 1er mai 2025, d’un pacte de stabilité sociale durant la période 2025-2029 », souligne le communiqué. Il s’agira, selon le chef de l’État, de « fixer des rendez-vous semestriels d’évaluation pour renforcer le dialogue social tripartite (État-Patronat-Syndicats), qui doit être basé sur la confiance, la vérité, le pragmatisme et la sauvegarde permanente des intérêts de la Nation ».
1 Commentaires
Méchanceté Gratuite
il y a 14 heures (08:56 AM)Participer à la Discussion