Arrivé à la tête du pays il y a un peu plus d'un mois, Bassirou Diomaye Faye est attendu comme la "solution" face à la vie chère. Il a promis un plan de lutte pour réduire les prix de denrées de premières nécessités d'ici le 15 mai, et les centrales syndicales, tout comme les Sénégalais, l'attendent au tournant.
Bien que conscient qu'il ne pourra pas tout régler du jour au lendemain avec un coup de baguette magique, le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), Mody Guiro, s'attend néanmoins à ce que les prix baissent.
« Les prix prennent l’ascenseur alors que les salaires prennent l’escalier. Nous avons besoin que les gens puissent avoir une baisse des prix des produits de base parce que l’inflation est là. Les autorités sont très conscientes de ça. Maintenant, il est évident qu’elles viennent d'arriver, donc nous ne nous attendons pas à ce que toutes les questions soient réglées », dit-il sur la RFI.
A l'occasion de ce 1er mai, fête du travail, le secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal, Amidou Diediou, revendique lui la résolution des inégalités de salaire dans la même profession, comme les enseignants. « Déjà en 2018, les syndicats de l’éducation avaient posé sur la table la question du système de rémunération. Le niveau d’injustice est grand et c’est pourquoi, à notre sens, les moyens de l’État, aussi maigres soient-ils, doivent être équitablement redistribués », a-t-il jugé.
Que ce soit dans la rémunération (dans tous les secteurs de manière générale), le coût de la vie, la politique monétaire à adopter, les différentes nominations, etc., Bassirou Diomaye Faye et son équipe auront du pain sur la planche.
8 Commentaires
Babs
il y a 2 semaines (11:33 AM)-
Bien silencieux durant toute l'ère de Macky Sall qui les avait dompté en rn poste de sénateurs CESE, PCA inamovibles à la CSS et l'IPRES à chaises roulantes tour après tour. Ils ont en otage les institutions de prévoyance sociale depuis plus d'une génération avec un de leur grand copain de Patron lui aussi PCA illimix.
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{comment_ads}Journalier Au Port
il y a 2 semaines (13:56 PM)Nianthio
il y a 2 semaines (13:16 PM)Alors qu'ils continuent à payer nos salaires méritants.
Senegal
il y a 2 semaines (14:37 PM)-
On voit les effets de la baisse maintenant : donnes les prix en 2012 et mets les à cotés de ceux de 2024, tu comprendras que ce n'est pas la solution. Macky ne sait pas travailler, passons à autre chose
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il y a 2 semaines (16:04 PM)L’un d’eux Mademba Sock dirigeait le syndicat de la Senelec (SUTELEC) quand Diomaye avait 12 ans et révisait certainement pour l’examen d’entrée en 6 eme dans des conditions terribles comme tous les sénégalais, cela suite à une grève du syndicat SUTELEC dirigé par Mr Sock. Cette grève a entrainé une coupure générale de l’électricité plongeant le pays dans le noir pendant de longues semaines avec toutes les difficultés vécues.
Maintenant la bande des 3 et leurs sous fifres tous retraités faisaient partie du système avec des privilèges et des revenus insoupçonnés. Ils sont bombardés PCA à la clé plusieurs millions par mois des voyages en 1 ère classe dont le prix du voyage Dakar Paris Dakar est de 5 millions de francs.
Ce sont ces retraités dirigeants de confédération de syndicats qui viennent faire allégeance pour préserver leurs avantages et privilèges indues. Ils utilisent la grève comme arme de chantage pour ensuite jouer aux pompiers moyennant….
Les nouveaux dirigeants devront revoir le volet organisation des syndicats qui était et pourrait être un rouage déstabilisateur s’il est piloté par des intérêts de groupuscules.
La première règle devrait être tout retraité ne peut parler au nom des personnes en activité. Cela veut dire ils doivent céder la place aux personnels en activité que ce soit au niveau du syndicat et des confédérations. Dans les pays du monde, quand le secrétaire général d’une confédération va à la retraite il se libère de toutes ses charges. Comment un responsable de confédération qui dirigeait un syndicat quand Diomaye avait 12 ans peut-il être au fait des réalités des entreprises en 2024 ?
La seconde règle doit être tout syndicat doit avoir un compte bancaire audité par un auditeur externe certifié annuellement avec la comptabilisation des Check OFF rendu publics.
Troisième règle le syndicat qui veut aller en grève doit consigné à la caisse des dépôts le montant des jours salaires de grève de ses membres. Ces jours salaires pourront être utilisés pour compenser les journées salaires non payés par l’entreprise ou l’état. Tout syndicat qui n’aura pas fait ce dépôt ne pourra pas déclencher une grève et la grève sera considérée comme illégale.
Enfin la revue de la situation des retraités et leurs représentations doivent être revus pour s’assurer que les représentants ne peuvent faire plus de 2 mandats en plus la remise en question des pensions de retraites exorbitants payés sans droit à quelques privilégiés simplement parce qu’ils sont des chefs de file de syndicats.
Le changement systémique doit veiller à ce que le système décrié puisse avoir des poches pour déstabiliser les changements que la population souhaite de tout cœur
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