"La sortie d'Ousmane Sonko- précédée de celles de Déthié Fall, d'Abdoul Mbaye, de Mamadou Lamine Diallo- augurent d'une rentrée politique certaine dans notre pays. Après une longue période d'hibernation, qui date de bien avant la pandémie du Coronavirus, les hommes politiques se sont brusquement réveillés aiguillonnés par le discours à la Nation du Président de la République de ce lundi. Pourtant, au sortir de la présidentielle de février 2019, après la contestation des résultats, l'opposition qui s'est sentie abusée, a plongé petit à petit dans une forme de léthargie. Les seuls que les Sénégalais voyaient étaient les membres de la société civile notamment Guy Marius Sagna qui a été de tous les combats en intelligence avec des coalitions comme Aar Li Niou Bok", campe, d'emblée, Rewmi Quotidien dans sa parution de ce jeudi.
Le journal d'embrayer : "Il faut dire que l'occasion était en or. La gestion de la crise liée à la pandémie n'est facile pour aucun gouvernement. Il y a eu des hésitations, des erreurs et de l'incohérence. Exactement ce qui se passe quand on se bat contre un ennemi invisible et imprévisible. Alors, Sonko et consorts ont mis le turbo dans une diatribe acerbe pour porter l'estocade à Macky. Le leader de Pastef a compris que les Sénégalais ne sont pas satisfaits de la situation, qu'ils sont paniqués et désemparés et que l'État se désengage. L'État-providence a subitement disparu. Les autorités demandent justement aux populations de se prendre en charge. Il y a certes du vrai dans ce qu'ils disent. Mais c'est aussi vrai qu'il y a de l'exagération. Nous sommes dans une bataille de communication politique. Et la pilule est trop amère pour être avalée sans réagir".
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