"Qu'on le veuille ou non, c'est Ousmane Sonko qui gouverne le pays". Par cette déclaration, Alioune Tine a agité les fervents défenseurs de Pastef et attiré plusieurs critiques. Seydi Gassama, secrétaire exécutif d'Amnesty International/Sénégal, a volé à son secours.
"Ce n'est pas l'argent qui fait courir Alioune Tine. Quelqu'un qui aime l'argent ne quitte pas une brillante carrière de professeur d'université pour diriger une association qui peinait à payer le loyer de son siège. Il vit et travaille dans la maison acquise grâce à l'université", a d'abord publié Seydi Gassama pour répondre aux accusateurs du fondateur d’Afrikajom Center.
"Alioune Tine est un homme foncièrement engagé en faveur des droits humains, de la démocratie et de l'émancipation politique, économique et culturelle de l'Afrique. Cette boutade dont les médias et les réseaux sociaux ont fait leurs choux gras ne reflète pas sa personnalité", a ajouté Seydi Gassama.
12 Commentaires
L'extrémiste
En Août, 2024 (12:34 PM)Son jeux de vouloir diviser sonko et Diomaye est visible. Seulement il ne pourra absolument rien réussir. De la même façon que faites tout pour les diviser ,nous allons tout faire pour qu'ils restent unis. Sur tous les plans, mystique et autres.
Même parmi nous patriotes ceux qui pensent que évincer sonko fera leur affaire nous leur ferons face...
Le projet dépend de l'unité du Tandem et on ne joue pas avec.... On a élu Sonko et Diomaye pour qu'ils gouvernent et ils gouvernent....
Pape
En Août, 2024 (13:02 PM)Le Sage
En Août, 2024 (13:10 PM)Pour eux,il y a ,Homme et homme,ce double standard venu d Occident,comme leurs ressources financières et leur propension a diaboliser les autres.
Nit
En Août, 2024 (13:23 PM)L'oeil De Cheikh
En Août, 2024 (13:45 PM)Une Critique objective ou une Tentative de Déstabilisation?
Vous avez probablement remarqué, comme votre serviteur, que quelques mois seulement après l’accession au pouvoir de PASTEF, la scène politique est déjà en proie à des tensions internes, en grande partie alimentées par les critiques dont celles d'Alioune Tine, figure emblématique de la société civile.
Monsieur Tine a récemment pointé du doigt une prétendue « confusion de rôles » entre le président Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko. Selon lui, Sonko semble prendre les rênes du pouvoir, reléguant Diomaye Faye à un second plan. Cette observation, qui pourrait passer pour une simple analyse politique, revêt en réalité une dimension plus insidieuse, celle d'une tentative délibérée de créer des dissensions au sommet de l'État.
Mais Alioune Tine est-il vraiment en train de jouer les pompiers pyromanes? Est-il en train d'attiser un incendie politique qu'il prétend ensuite vouloir éteindre? La question mérite d'être posée. En agitant la menace d'une confusion des rôles entre le Président et son Premier ministre, Monsieur Tine semble chercher à semer la discorde au sein de l'exécutif, dans le but non avoué de fragiliser un duo qui incarne l'espoir de renouveau pour le Sénégal.
Il est d'ailleurs pertinent de rappeler à M. Tine que Macky Sall n'est plus le président du Sénégal. Pendant son règne, il était omniprésent, au four et au moulin, centralisant toutes les décisions malgré la présence de ministres et de premier ministre qui, en théorie, auraient dû jouer un rôle significatif. Aujourd'hui, l'ère Sall est révolue, et avec elle, le modèle de gouvernance autoritaire et hyper-centralisé qui a marqué ses douze années au pouvoir. Le peuple sénégalais, en portant Diomaye Faye à la présidence, a choisi de tourner cette page, optant pour une gestion plus collégiale et partagée du pouvoir.
Il faut aussi lui rappeler que si les Sénégalais ont voté massivement pour Diomaye, il doit reconnaître que c’est grâce à Sonko. Le Président Diomaye, par son humilité légendaire, est le premier à le reconnaître. N’oublions pas que 10 jours avant les échéances électorales, il y’a beaucoup de ses électeurs qui n’ont jamais entendu sa voix ou peut-être même voir son visage. Malgré tout, c’est lui notre président bien aimé qui est largement à la hauteur de la fonction présidentielle.
Monsieur Tine et autres détracteurs devaient se réjouir d’avoir l’un des présidents le mieux élu au monde. Il est de coutume de voir des lobbies financiers et/ou religieux derrière l’élection de la plupart des présidents même dans les pays considérés comme des “grandes démocraties”.
Ils doivent être heureux d’avoir à la tête de l’état un tandem qui ne s’écrase pas, qui a la même vision et les mêmes objectifs à la différence de ce que nous avons l’habitude de voir.
Les critiques d'Alioune Tine semblent donc mal fondées, voire prématurées. Avant de tirer des conclusions hâtives sur la gouvernance du nouveau tandem président-premier ministre, Faye-Sonko, il serait sage de laisser le temps à ces derniers de prouver leur capacité à diriger le pays ensemble, sans pour autant tomber dans les travers de leurs prédécesseurs.
Enfin, il est difficile de ne pas voir dans les attaques de Monsieur Tine une forme de nostalgie d’un passé où lui et d’autres avaient peut-être des privilèges aujourd’hui menacés. En cherchant à raviver des tensions, il espère peut-être redevenir un acteur incontournable de la scène politique sénégalaise, mais ce jeu est dangereux et pourrait compromettre la stabilité si chèrement acquise.
Les patriotes du Sénégal doivent rester concentrés sur l'objectif principal : redresser un pays affaibli par douze années de mauvaise gouvernance. Les critiques infondées et les manœuvres politiciennes ne doivent pas nous détourner de cette mission. M. Tine et autres opposants peuvent continuer à allumer des feux, mais les Sénégalais ne se laisseront pas tromper par des manœuvres destinées à diviser. Le Sénégal a besoin d'unité, pas de pyromanes déguisés en pompiers.
Signé: L’Oeil du Cheikh
https://www.facebook.com/oeil.de.cheikh
Cc
En Août, 2024 (15:53 PM)Dame
En Août, 2024 (16:19 PM)e qui vous fait tous courir....Les ONG sont une grande escroquerie.
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En Août, 2024 (17:06 PM)Participer à la Discussion