Khalifa Sall, candidat malheureux à la Présidentielle du 24 mars dernier, était aphone depuis lors. Les Échos rapporte dans son édition de ce mardi 23 juillet que le leader de Taxawu Sénégal a refait surface le week-end dernier.
La même source précise en ce sens « qu’il a été aperçu samedi dernier en train de présider une réunion de certaines des structures de son parti ». Il s’agissait, poursuit le journal, « de faire l’évaluation de l’élection présidentielle ».
La même source précise en ce sens « qu’il a été aperçu samedi dernier en train de présider une réunion de certaines des structures de son parti ». Il s’agissait, poursuit le journal, « de faire l’évaluation de l’élection présidentielle ».
L’ancien maire de Dakar est arrivé à la quatrième place avec 1,56% des suffrages exprimés, loin derrière le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko (54,28%), et l’ancien Premier ministre Amadou Bâ (35,79%).
5 Commentaires
Am Diome
En Juillet, 2024 (10:33 AM)Bamba
En Juillet, 2024 (12:54 PM)Azele
En Juillet, 2024 (14:15 PM)En utilisant cette phrase, Khalifa Sall a laissé entendre qu'il était disposé à faire des compromis, voire à "dealer" avec Macky Sall, un dirigeant perçu par beaucoup comme un tyran. Cette perception a gravement endommagé sa crédibilité et son intégrité aux yeux du public. Ses partisans, qui avaient confiance en son engagement envers la démocratie et le bien-être du peuple, se sont sentis trahis.
Ce genre de situation n'est pas unique dans le monde politique. Les électeurs attendent de leurs leaders qu’ils soient sincères et qu’ils défendent leurs valeurs sans compromis. Lorsqu’un candidat montre qu’il est prêt à sacrifier ses convictions pour des gains personnels, la confiance se brise, et les conséquences électorales peuvent être désastreuses.
Dans l’histoire politique contemporaine, on trouve plusieurs exemples où des propos malheureux ont mis fin aux ambitions politiques de certains candidats. En 2014, l’ex-compagne de François Hollande, Valérie Trieweiler, a publié un livre intitulé Merci pour ce moment. Dans cet ouvrage, elle rapporte que Hollande se serait moqué des pauvres en les appelant "les sans-dents". Cette révélation a choqué l'opinion publique et a contribué à l'impopularité croissante du président, même si Hollande a nié avoir tenu ces propos.
Lors du Salon de l'Agriculture en 2008, Nicolas Sarkozy, alors président de la République, a répondu à un homme qui refusait de lui serrer la main par "Casse-toi, pauvre con". Cette phrase, filmée et largement diffusée, a été perçue comme un signe d'arrogance et de mépris de la part du président, et a sérieusement entaché son image.
Dans un contexte différent mais tout aussi révélateur, Amadou Ba, confronté à des rumeurs concernant une seconde épouse, a refusé d’admettre clairement cette relation, répondant de manière ambiguë et obscure. Cette absence de transparence a miné la confiance de ses partisans et a porté un coup dur à son image publique.
Ces exemples illustrent à quel point la communication est cruciale en politique. Les candidats doivent mesurer chaque mot, car une seule phrase malheureuse peut transformer une campagne prometteuse en un désastre électoral.
Ndongo Leye Zone B Ballon Dakar le 23 juillet 2024
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