Le chef de l’État a, pendant sa dernière sortie, insisté sur la paix pour sauver un peu la stabilité et la démocratie. Interpellé sur la question devant le jury du dimanche sur iRadio, Thierno Bocoum porte-parole et responsable de la communication de la coalition Samm Sa Kaddu, affirme qu’il faut respecter le peuple sénégalais. « Je pense que lorsqu'on aborde une élection, ça doit se faire dans la sérénité, la démocratie, dans le respect mutuel, parce qu'in fine, c'est le peuple sénégalais qui décide. Donc en parlant de paix, le chef de l'État a fait un bon discours, mais, chaque fois que le président de la République met l'accent sur la cohésion sociale, sur la paix, sur la démocratie, nous ne pouvons qu'applaudir. Nous pensons que c'est son rôle, mais il doit davantage s'occuper de son fauteuil, c'est de jouer pleinement ses responsabilités. Il ne faut pas jouir des privilèges et abandonner les responsabilités », dit-il.
Analysant toujours le discours du président Bassirou Diomaye Faye, il précise : « il y a un élément perturbant, qui est le Premier ministre, qui s’attaque à des gens naturellement, cherché à créer des conflits, faire de la diversion, parce que fait face à une incompétence avérée aujourd'hui. Donc je pense fondamentalement que malheureusement, ce ne sont pas les mots qui sont durs, mais c'est la situation qui est extrêmement dure. Ce sont les faits qui sont révélateurs aujourd'hui de la posture du Premier ministre. Donc nous ne pouvons que qualifier les faits ». Et de poursuivre : « C’est pourquoi nous invitons le président de la République à s'impliquer davantage. À un moment donné, il est allé jusqu'à violer son serment pour tout simplement soutenir son Premier ministre. On a vu ce qui s'est passé avec la déclaration de politique générale parce que dans son serment, il dit, je respecte et je fais respecter la loi. Faire respecter la loi, c'est pousser son Premier ministre à aller faire une déclaration de politique générale. C'est ce que dit la Constitution. Mais ce n'est pas créer avec lui des subterfuges pour le sortir de cette situation et l'empêcher de faire sa déclaration de politique générale. C'est violer son serment », dit-il.
Thierno Bocoum ajoute : « on a vu un président de la République complice de son Premier ministre qui, par tous les moyens, cherche à donner des gages. On ne veut pas de ce président de la République là. On veut un président de la République qui assume totalement ses responsabilités. Et c'est ce qu'on a vu hier. Nous espérons qu'il continuera dans cette dynamique. Et si le Premier ministre, à un moment donné, juge nécessaire d'être dans la même logique, de travailler pour les intérêts des populations, d'arrêter d'attaquer les gens, vous n'entendrez jamais qu'on parle de lui ».
7 Commentaires
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il y a 3 semaines (14:54 PM)La conception du pouvoir et celui de gérer la cité LA POLITIQUE qui se manifestent derrière les propos de THIERNO découlent de la mentalité des anciens politiciens qui ont une vision de rivalité et de subordination des acteurs politiques dans leurs compagnonnage et camaraderie dans le gouvernement et dans les partis politiques, c'est pourquoi jamais Ils ne quittent la tête de secrétariat général leur parti ou se font substitué par un de leurs camarades s'ils sont empêchés dans des élections. Dans la nouvelle génération comme le Fastef dans le militantisme l'un se confond à l'autre, les amitiés et le compagnonnage sont basées sur une idéale et des objectifs supranationales non obstination des états âme de qui que ce soit on en tient pas compte, tout ce qui semble nuire sera dénoncé et rectifié. Les considérations de personnalité de privilège d'autorité n'empiètent sur des sujets qui ne sont pas la priorité ou sont nuisibles à la bonne marche et à l'intégrité du projet idéale fixé. C'est pourquoi si cela semble nuire il sera combattue sans tenir en compte d'où t'il vienne. La contradiction et les propos divergeant dans la recherche du mieux faire ne sont pas considérés comme des choses tabous ce qui nous réunissent sont au dessus de cela.
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il y a 3 semaines (15:12 PM)Reply_author
il y a 3 semaines (16:09 PM)Vous êtes là à parler comme d'habitude. Heureusement que Sonko a été là,sinon Macky serait encore là à cette heure et vous n'auriez pas osé parler.
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il y a 2 semaines (21:00 PM)Est une stratégie politique qui permet d'occuper toute la fréquence des positions affectives sur un sujet, ici CEUX qui sont contre cette nomination seront d'accord avec le PM SONKO CEUX qui sont pour au nom de la réconciliation avec le PRÉSIDENT DIOMAYE, alors zéro pour pour l'opposition qui regarde le spectacle comme un badaud qui passe et tout pour le Fastef qui joue la symphonie. La contradiction des idées diverses en interne est une affirmation de maturité et de la sophistication de l'appareil du Fastef où rien n'est esquiver pour tomber entre les mains d'une opposition qui en fera du blé à moudre.
Il serait plus grave si le désaccord sur cette nomination se murmurait en sourdine et en chuchote par de haut responsables du parti sans que personne n'ose élever la voix par peur d'être démis de sa fonction au gouvernement et exclus du parti comme il le fût sur LE DÉSACCORD du 3ème MANDAT DE MACKY SALL. Alors vous n'avez pas de leçon à donner.
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Vraiment on en a MARRE
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Azu
il y a 2 semaines (02:09 AM)En tant que juriste comment peut-il laisser boug’ane s’enfoncer dans la gueule du loup et le laisser tranquillement dans les affres carcérales et caniculaire et venir à Dakar dormir sous climatiseur et nous tympaniser. Toi Thierno beaucoup pauvre diawando tu sais très bien au moment où le Pr est à Barkel ce lieu devient zone militaire et l’accès est strictement contrôlé par l’armée tu le savais pauvre diawando. Tu ne sais même pas à quel point tu m’a déçus. Kharal ma yam fi avec ce bête
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