Le président de la commission communication du gamou de Tivaouane, Serigne Hamit Sy, est revenu jeudi sur la trajectoire de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, précédent khalif général des tidjanes, dont l’action s’inspirait d’un management selon lui brillant, qui a produit des ’’résultats satisfaisants’’.
Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, rappelé à Dieu le 22 septembre dernier, a laissé en héritage "un enseigement complet, inspiré des principes d’un management hors-pair, pour arriver à des résultats satisfaisants’’, a-t-il dit lors d’une cérémonie d’hommage à la mémoire du défunt guide.
Il a accompli sa mission ’’avec détermination’’, comme porte-parole et khalif général, faisant également preuve de générosité, d’abord sous l’autorité de ses prédécesseurs dont il était chargé de mettre en œuvre les instructions, en tant que porte-parole.
Un rôle qu’il a assumé de longues années durant, sous les ordres de plusieurs de ses prédécesseurs, à savoir son père Serigne Babacar Sy, son oncle Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakk, ses frères Serigne Mansour Sy ’’Borom Daara Ji’’ et Cheikh Tidiane Sy Al Makhtoum.
Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine a été porté à la tête de la confrérie tidjane à la suite du décès de ce dernier, dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 mars 2017.
Selon Serigne Hamit Sy, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine "a su cultiver durant tout son tout parcours de porte-parole et digne organisateur du mouloud, l’amour du travail bien fait, en homme d’action, afin de satisfaire les différents khalifes généraux des tidjanes, comme l’a toujours souhaité le fondateur de la tarikha, Seydii El Hadji Malick Sy’’.
Aussi son ombre va-t-il fortement planer sur l’édition 2017 du gamou, tant il s’était "donné entièrement à la tarikha (tidjane) jusqu’ à son dernier souffle’’, se mettant au service des autres a-t-il dit, en vue de "parfaire le legs de Maodo, dont la vision islamique a fait qu’aujourd’hui le gamou est devenu un évènement religieux majeur au Sénégal, plus particulièrement à Tivaouane".
Al Amine se caractérisait aussi par son investissement dans les activités agricoles à Médina Bouleul Sy, "où des hectares de terre étaient viabilisés et cultivés’’ sous son impulsion, avec très souvent des productions d’un niveau ’’record qu’il finissait par distribuer aux nécessiteux", a souligné le conférencier.
"A l’approche de la célébration de la Tabaski 2017, Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, qui ne connaissait pas le repos, malgré le poids de l’âge et la maladie, a acheté lui-même des moutons de tabaski, qu’il a distribués en personne aux nombreux pères de familles", ajoute-t-il.
D’après le président de la commission communication du gamou, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine va laisser à la postérité "l’exemple d’un homme entier, travailleur, respectueux de son vis-à-vis", en atteste selon lui les "poèmes émouvants’’ qui lui ont été dédiés lors du symposium organisé à Tivaouane dans le cadre du magal 2017.
Son mausolée, situé à côté de la mosquée de Seydi Ababacar Sy, a de même refusé du monde, de nombreux fidèles venus célébrer le gamou s’étant déplacés pour s’y recueillir.
Religion
3 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2017 (19:55 PM)Ag
En Novembre, 2017 (20:03 PM)Notre Cheikh bien aimé , que Dieu Le Tout Puissant l’agrée au meilleur des paradis.
Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine est la bonté infinie
Talibé Mawdo
En Décembre, 2017 (08:30 AM)Moi talibé, je le sais bien, on me disait « laa takhoul li cheikhika lima » (Ne demande jamais à ton marabout pourquoi) mais cette fois-ci je ne peux pas m’empêcher de poser des questions.
On a vu hier à la cérémonie officielle, le Khalif, Pap Malick et Moado, en trio, se tenir les bras et les lever en triomphe pour jubiler. Mais pourquoi ? On ne nous dira pas que c’est pour magnifier l’union dans la famille car je leur demanderai où est l’autre petit fils qu’on a écarté du « trône » sans son avis et qui pourtant est plus âgé que l’actuel khalif ? Etait il présent dans la salle ? Si oui pourquoi ne l’a-t-on pas fait asseoir logiquement à coté de serigne Mbaye Sy, avant Pap Malick et Mawdo ? A-t-on une fois cité son nom dans les discours pour se réjouir de la présence de l’actuel aîné de la famille ? Bayyi leen Thiakhane.
Nous regrettons encore Al Amin le véridique qui, dans une pareille situation avait osé s’opposer à son grand frère de même mère et père pour soutenir la légitimité de son ½ frère Boroom Daaradji. Je fais appel à certains arrières petit-fils déjà très connus dont je tais les noms pour appeler leur oncles à la raison.
Lambda me dira de quoi je me mêle d’une affaire de famille je dirais dans chaque famille, qu’elle soit SY, Mbacke, Niasse, Laye, Tall ou autre il y a des problèmes qui ne nous regardent pas, mais si cela se répercute sur le fonctionnement et le prestige de ce que nous avons de commun c’est dire Tivaouane, il faut oser dire STOP.
Talibé Mawdo.
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