
La messe de clôture de cette rencontre sous régionale diocésains des prêtres de l’Afrique de l’Ouest a eu pour cadre la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Dakar. Mgr Benjamin Ndiaye, Evêque du diocèse de Kaolack et Président le Conférence Episcopale Interterritoriale (Sénégal, Mauritanie, Cap-Vert, Guinée-Bissau) et Mgr André Gueye, Evêque du diocèse de Thiès ont concélébré, en présence de nombreux fidèles.
Commentant la rencontre de Jésus, à qui l’on a présenté des enfants lors de sa rencontre avec les pharisiens qui l’ont abordé au sujet du divorce prescrit par la loi de Moïse (cf Marc 10, 2-16), Mgr Jean Noël Diouf , après avoir souligné, dans son homélie, les qualités propres à l’enfant telles que la simplicité, la vérité, la confiance, la transparence, le secret du compagnonnage fidèle, la naïveté qui signifie « être neuf à chaque circonstance nouvelle, a affirmé que « sans puérilité ni infantilisme malsain, la seule voie royale de l’amour épanoui passe par l’esprit d’enfance » car « L’amour c’est l’enfance éternelle ».
A l’issue de la célébration, l’Union des prêtres de l’Afrique de l’Ouest a partagé les recommandations issues de leurs travaux aux fidèles. Celles-ci sont adressées aux états, aux pasteurs, aux jeunes, aux croyants et aux époux.
Le 2e Congrès de l’URPAO – RUPAW qui avait pour thème : « La Famille comme enjeu du dialogue interreligieux » a observé que l’institution familiale saine et viable demeure l’enjeu et l’intérêt de nos sociétés à la fois politiques et religieuses.
Sur les menaces qui pèsent sur la famille, il a relevé la paupérisation persistante de nos sociétés qui fragilisent l’institution familiale dans notre sous-région ; l’influence négative d’idéologies et de philosophies qui remettent en cause le modèle de la famille ; le poids des traditions relatives aux conceptions et aux pratiques obscurantistes et les conflits, l’instabilité politique, la recrudescence de l’intégrisme religieux et la menace de l’épidémie de la fièvre à virus ébola dans la sous-région.
Forts de ces différents constats, les prêtres diocésains de l’Afrique de l’Ouest s’engagent, entre autres, à s’informer sur les valeurs des autres religions et cultures relatives au mariage et la vie familiale, se former et s’ouvrir au dialogue interreligieux et à instruire les fiancés sur toutes les implications du mariage avec disparité de culte.
Enfin, ils ont appelé les états à protéger l’institution matrimoniale, recommandé aux pasteurs de faire de la pastorale familiale une priorité, invité les croyants à respecter la diversité religieuse et à favoriser le dialogue interreligieux et exhorté les époux à assumer pleinement la responsabilité d’époux et de parents.
oficom
0 Commentaires
Participer à la Discussion