
Dr Aboubacar Sarr, chargé d’affaires au consulat du Sénégal à Djeddah, a affirmé samedi que le pèlerinage 2013 a connu ''moins d'impairs'' que celles des précédentes éditions, tant sur le plan de l’encadrement, de l’assistance, que de l’organisation du passage des pèlerins aux étapes les plus difficiles comme Mouna, Arafat et Mousdalifa.Dr Sarr, impliqué dans l’organisation du pèlerinage à La Mecque depuis 1997, alors qu’il était étudiant en Arabie Saoudite, a soutenu que l'édition de cette année ''a connu moins d’impairs et de dysfonctionnements, parce que les pèlerins sénégalais ont été épargnés des souffrances de Jamra (la lapidation de Satan), du Tawaf (circumambulation) à la Kaaba et du parcours de Safa et Marwa''.
Il a également indiqué, dans un entretien avec l'APS, que durant cette édition, ''des repas gratuits, de l’eau etdes fruits ont été apportés aux pèlerins dans leurs différents lieux d’hébergement, avec une assistance totale, de même qu’une assistance financière pour certains pèlerins qui ont perdu de leur argent''. Titulaire d’un doctorat d’état, en théologie et en science islamique, Dr Aboubacar Sarr, a passé une vingtaine d’années en Arabie Saoudite. ''Je me suis très tôt engagé dans l’assistance et le soutien aux pèlerins sénégalais, depuis l’époque du commissaire général Rawane Mbaye, alors que j'étais étudiant'', a-t-il rappelé.
‘’Je continue avec abnégation et dévouement à soutenir mes compatriotes’’, a dit Sar, professeur à l’université islamique de Médine. Il a émis l’idée de l’ouverture d’un grand centre de formation pour les pèlerins et les missionnaires en charge de l’encadrement, afin que qu'ils soient mieux outillés sur les différents rites et diverses formes du Hajj, avant leur arrivée à La Mecque.
Selon lui, des séances d’application pratique et de mise à niveau sont aussi nécessaires pour les pèlerins et les missionnaires chargés de les encadrer. A ce propos, Dr Sarr compte éditer un viatique utile pour les pèlerins et qui sera traduit dans plusieurs langues nationales afin que le pèlerin comprenne mieux ses obligations. Le chargé d’affaires a également salué le travail abattu par le commissaire général, El Hadji Amadou Tidiane Dia, lors des différentes étapes du pèlerinage.
Il a révélé que pour la première fois dans l’histoire du Hajj, le commissaire Dia, s’est rendu personnellement à l’abattoir pour assister à l’immolation des moutons de Tabaski achetés par les pèlerins sénégalais, pour ainsi s’assurer de l’effectivité du sacrifice. ‘’Mais aujourd’hui, il serait très bien d’impliquer fortement les membres du consulat sénégalais en Arabie Saoudite dans l’organisation du pèlerinage, afin qu’on arrive à mieux réussir cette mission, en amont et en aval’’, a-t-il plaidé.
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