L'année jubilaire a été inaugurée, dans le diocèse de Ziguinchor, le dimanche 2 février, avec l’ouverture de la porte sainte, à la cathédrale Saint-Antoine de Padoue.
Selon monseigneur Jean-Baptiste Valter Manga évêque de Ziguinchor, " les événements heureux de ce début d’année nous ont obligés à entrer dans le jubilé de l’Église universelle à cette date".
L’ouverture du jubilé a ainsi coïncidé avec la fête de la Chandeleur et de la Vie consacrée. Dans son homélie, Mgr Manga a invité les fidèles à cultiver la souveraineté au plan religieux : "On parle dans notre pays de souveraineté. Il faut que ce soit aussi du point de vue religieux. Nous devons être souverains et donner à nos pasteurs le minimum pour vivre et pouvoir ainsi mener à bien leur mission, leur travail."
Revenant sur le jubilé, Mgr Jean-Baptiste Valter Manga a expliqué que dans la Bible, "le jubilé est une action de grâce, une pause dans le temps pour lever les yeux vers le Seigneur et les tourner vers le prochain. Cette pause a lieu l’année qui suit les 7 x 7 ans, c’est-à-dire la 50e année. Le jubilé est une année de grâce".
Cependant, pour permettre aux fidèles de vivre au moins une fois dans leur vie le jubilé et d'obtenir cette grâce, l'Église a mené une réflexion sur la question et a proposé de vivre le jubilé tous les 25 ans. Ce qui fait qu'en 2000, l'Église a vécu le jubilé et cette année 2025.
Le jubilé une année de réconciliation dans le diocèse de Ziguinchor
"Comme je l’avais annoncé le jour de mon sacre, je voudrais que nous mettions l’accent sur le sacrement de la réconciliation, la confession", a appelé le pasteur du diocèse de Ziguinchor. Pour ce faire, Mgr Manga a choisi deux images parlantes : celle du fils prodigue dans les bras de son père dressé à la porte "pour inviter tous à revenir vers la maison du Père". Cette image rappelle toujours que tous sont attendus par un père, parce souvent éloignés de lui à cause des péchés.
La seconde image est celle de la Divine Miséricorde placée dans le chœur, à côté du cathéter. Cette image révélée par la sœur Faustine "rappelle que dans la maison du Père, nous ne faisons pas face à un juge, mais au Christ lui-même qui a versé son sang pour nous sauver", a indiqué l’évêque.
De ce fait, il a invité le curé de la paroisse et son équipe à faire en sorte que l’église Saint-Antoine de Padoue soit ouverte tous les jours et que tous les jours un prêtre se dispose à célébrer le sacrement de la réconciliation. D'où cette préoccupation pour la prise en charge des prêtres : "La souveraineté du point de vue religieux."
Revenant sur le sens de la fête de la Chandeleur, Mgr Manga souligne qu’elle "est célébrée quarante jours après la naissance de Jésus" et de la première entrée du Christ dans le temple de Jérusalem. Alors que la Vie consacrée est célébrée le jour de la présentation de Jésus au temple est du Saint Pape Jean-Paul II en 1997". Le pape voulait ainsi, de par son rang, faire célébrer le rôle des personnes engagées dans la vie consacrée au sein de l’Église catholique.
Cette journée est donc placée sous le signe de l’Action de grâce, "parce qu’il est beau et juste de remercier le Seigneur pour le grand don de la vie consacrée, qui enrichit et réjouit l’Église par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données au Seigneur et aux frères".
Monseigneur Jean-Baptiste Valter Manga a, par ailleurs, demandé au
délégué épiscopal à la Vie consacrée, avec la présidente de l’Union des religieux, de faire en sorte que chaque 2 février soit désormais dans le diocèse "jour de la Fête des consacrés avec le peuple de Dieu qui est ici à Ziguinchor".
2 Commentaires
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les pangols en milieu sérère sont des intercesseurs au prés du Dieu omniscient
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il y a 5 heures (14:56 PM)Participer à la Discussion