Dans un sens plus général, le voile constitue un objet quelconque qui sert à cacher, à protéger ou à couvrir. Mais particulièrement, c’est une étoffe utilisée, dans l’habillement, par plusieurs civilisations. Ainsi c’est une pratique cultuelle ou culturelle très ancienne.
Dans l’islam, il est classé parmi les obligations. Son usage est un signe de soumission ; il en est rémunéré par le Seigneur des Mondes. Par contre sa négligence est un refus de soumission, une désobéissance envers le Créateur de l’Univers ; elle en est rétribuée en conséquence. De ce fait on peut comprendre que le commandement à la femme musulmane de porter ce voile n’a aucun objectif esthétique. Il est plutôt utilisé pour camoufler sa beauté qui ne doit apparaitre au dehors, ni devant un homme qui n’est pas son mari et qui peut la prendre légalement pour épouse, si les conditions sont réunies.
Le Saint Coran affirme qu’« il n’y a pas de contrainte en religion. » Cependant il faut comprendre que quand un individu accepte librement une religion, il est contraint de se soumettre à toutes ses obligations. D’ailleurs il n’a pas le choix. Dès lors qu’aucune adoration n’est laissée à la discrétion du serviteur. Il est en même temps, formellement interdit à quiconque d’inventer à sa guise une quelconque manière de servir son Seigneur. Allah, exalté soit-Il, dit : « Ou bien auraient-ils des associés (à Allah) qui auraient établi pour eux des lois religieuses qu’Allah n’a jamais permises ? » (Sourate 42 – Verset 21)
Donc mes chères sœurs en islam, voilez-vous tel que votre religion vous le commande et ne le faites jamais suivant les modes variables et inconstantes de ce monde.
Dans le Saint Coran, Allah (SWT) vous l’ordonne en ces termes : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (Sourate 33 – Verset 59)
« Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines ; et qu’elles ne montrent leurs atours qu’à leurs maris ou à leurs pères ou à leurs frères ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs maris, ou aux femmes musulmanes ou aux esclaves qu’elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu’elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l’on sache ce qu’elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, Ô croyants ! Afin que vous récoltiez le succès. » (Sourate 24 – Verset 31).
Toutefois l’absence de pudeur, dans le comportement et l’habillement de la femme musulmane d’aujourd’hui, est miraculeusement prédite par messager d’Allah (SAS) : « les dernières générations de ma communauté connaîtront des femmes habillées mais nues qui porteront sur leurs têtes des tresses comme des bosses de chameau ; maudissez-les car elles sont maudites », «Elles n’entreront pas au paradis et n’en sentiront pas l’odeur… »
Le prophète de l’islam (SAS) a-t-il vécu notre époque ? Certes il a décrit nos honorables sœurs d’une telle exactitude qu’on aurait cru qu’il les a vues une fois.
Il n’est plus étonnant, de nos jours, de rencontrer, dans la rue, des dames qui circulent avec des sous-vêtements. Contrairement aux femmes sénégalaises d’autre fois, qui couvraient jalousement leurs parties intimes. Rien qu’une jambe dévoilée involontairement les envahissaient de honte. Elles étaient d’une timidité exemplaire. Ne doivent-elles servir de modèle à nos sœurs, aveuglées par les modes occidentales ? Ces modes qui vont jusqu’à dénaturer les réelles appréhensions du voile islamique.
Certes une femme voilée n’est pas pareille à une autre dévoilée. Mais l’aspect obligatoire du port du voile devrait l’orienter à l’exécuter de la même manière qu’on le pratiquait au temps du prophète (SAS). Car le voile fashion ne saurait être conforme au voile islamique qui semble se vider, petit à petit, de toute sa substance religieuse.
Chères sœurs en islam, obéissons Allah (SWT) et son Prophète (SAS). Sachons qu’«il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident. » (Sourate 33 Verset 36). Cherchons la science à travers les enseignements authentiques de ses Compagnons. Ainsi nous serons tous sur le droit chemin.
En effet, croire est une chose aussi bien libre qu’aisée mais engendrer la foi là où elle n’existe pas, voilà qui est une perte évidente.
Qu’Allah, exalté soit-Il, nous guide tous. Qu’Il nous bénisse et accepte nos bonnes œuvres.
7 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2016 (19:10 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (21:09 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (21:44 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (21:53 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (22:21 PM)ammiiine
Anonyme
En Octobre, 2016 (08:10 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (08:16 AM)et non pour cacher son visage !!!
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