Sur place, le constat est que le quartier ressemble à un cimetière à cette heure précise de la soirée. C’est le calme total ! Ici, toutes les rues sont désertes. Il est même difficile de voir l’ombre d’une personne ou d’une voiture ou encore d’un scooter qui circule ou qui passe. Tout le monde est chez lui. Les boutiques, les commerces, les restaurants, les gargotes, bref, tous les endroits qui accueillent des personnes, ont fermé portes et fenêtres. Même les Sans domicile fixe (Sdf) ont trouvé abris pour ne pas se faire prendre par les forces de sécurité.
En effet, dès 19 heures, tout le monde s’est précipité à regagner les maisons. Dans la rue, les seules expressions qu’on peut entendre : «c’est le couvre-feu à 20 heures. Il faut que je rentre vite!».
D’habitude, à pareille heure, il est difficile de circuler aisément dans ce quartier que d’aucuns qualifient de «Chine populaire» à cause du monde fou et des véhicules ça-et-là. D’ailleurs, il fait partie des quartiers qui ne dorment jamais à Dakar.
Même constat sur l’Avenue Bourguiba. Ici également, c’est le calme plat. Personne n’y circule. Le coronavirus a fini de vider la rue de ses habitants. Pour ne pas dire le couvre-feu.
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