Les journaux parvenus lundi à l’APS se sont intéressés à la santé, ponctuée ces derniers jours par une grève des syndicats, et aux élections législatives prévues en juillet.
Plusieurs syndicats de travailleurs de la santé ont observé la semaine dernière une grève en guise de protestation contre l’arrestation de quatre sages-femmes de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga (nord).
Elles ont été arrêtées pour leur responsabilité présumée dans la mort en couches d’Astou Sokhna, qui avait été admise à la maternité de cet établissement public de santé après neuf mois de grossesse.
’’Conséquence de la grève des sages-femmes : une autre femme décède en couches à Louga’’, affiche à sa Une L’Observateur.
La publication rapporte que ’’Penda Sall, 20 ans, a succombé des suites d’une hémorragie massive’’. ’’La jeune dame Penda Sall, au terme d’une grossesse de neuf mois, est décédée, après avoir mis au monde, un nouveau-né’’, explique la publication.
Sur les perturbations dans ce secteur, Le Quotidien titre : ’’Crise persistante dans la santé : jeux de maux !’’.
Le journal informe que ’’les travailleurs décrètent à nouveau 48 H de grève’’ et note que ’’Le collectif +patients en danger+ réclame justice’’ pour Astou Sokhna.
Dans le journal, le président de la Commission d’évaluation des politiques publiques, El Hadji Ibrahima Sall déclare : ’’Ce qui est ressorti des discussions avec les professeurs et les sociétés savantes, c’est la nécessité d’avoir une haute autorité de la santé’’.
’’Elle va avoir la mission de noter, de donner des protocoles et de valider des protocoles de soins’’, a expliqué El Ibrahima Sall.
’’Hôpitaux sénégalais : grands corps malades cherchent perfusion’’, dit WalfQuotidien.
Le journal qui fait la cartographie du secteur de la santé note ’’une situation difficile des hôpitaux du Sénégal’’ et parle de ’’poudrière sous le nez’’.
’’Le Sénégal a beau bomber le torse, mais les déserts médicaux restent une réalité surtout dans les régions. Dans certaines localités, c’est la croix et la bannière pour le patient avant de décrocher un rendez-vous dans certaines spécialités. Un tour d’horizon dans quelques hôpitaux...’’, poursuit WalfQuotidien.
En politique, plusieurs journaux se sont intéressés aux investitures en perspective des élections législatives du 31 juillet prochain.
’’Arrêt des investitures, Conseil de médiation et d’arbitrage : Yewwi askan wi (YAW) traverse une crise de croissance’’, titre Kritik.
Selon la publication, ’’les performances de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) aux dernières élections locales aiguisent davantage les appétits au point que cette entité de l’opposition a décidé de mettre un terme au processus d’investiture en cours’’.
Dans un communiqué, YAW précise que ’’ce sont les partis et coalitions qui proposent des candidats qui seront arbitrés par un Conseil de médiation et d’arbitrage’’.
’’Assemblées générales d’investiture de Yewwi Askan Wi, pourparlers avec la grande coalition Wallu Sénégal : deux rebondissements’’, affiche à sa Une Source A.
Le journal écrit : ’’ses commissions départementales d’investitures minées par des tiraillements aigus au niveau de la base, Yewwi Askan Wi a été contrainte hier de prendre une circulaire qui annule toutes les Assemblées générales d’investitures qui se sont déroulées jusque-là’’.
’’Désormais, il revient à chaque pari et mouvement politique de procéder à ses propres investitures. Les leaders présenteront leurs candidats au Conseil des médiation et d’arbitrage qui statuera en dernier ressort’’, précise Source A.
En politique toujours, Le Soleil aborde la question du financement des partis.
’’Les partis politiques face à deux campagnes électorales en une année : l’équation du financement’’, titre le quotidien.
’’Cette année, les partis politiques et coalition de partis vont devoir financer deux campagnes électorales et deux élections en l’espace de quelques mois. Et pour cela, ils s’organisent selon leurs moyens’’, souligne la publication.
’’Si du côté de la majorité, avec les cotisations et les contributions volontaires de candidats, il y a des ressources financières pour battre campagne, du côté de l’opposition, par contre, c’est plus difficile de se débrouiller avec des moyens limités’’, fait remarquer Le Soleil.
SG/OID
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