
Avec l’implication d’Interpol et du Département d’Etat américain, l’affaire qui secoue la police nationale sénégalaise est en train de prendre une tournure internationale. « Engagés sans merci dans la traque contre les cartels, les Etats-Unis via le Département d’Etat ont saisi le président de la République pour exprimer leurs vives préoccupations. En langage diplomatique, il s’agit d’une façon très soft d’exiger des explications à l’Etat du Sénégal dont le patron de la Police, Abdoulaye Niang, est cité dans une affaire de trafic international de drogue », écrit le Quotidien dans son édition de ce vendredi 19 juillet 2013.
Le journal, le premier à révéler cette affaire mardi dernier, de noter dans ses colonnes que c’est l’ambassade américaine à Dakar qui a exprimé les sentiments du Département d’Etat au président de la République. Une pression supplémentaire sur les épaules de Macky Sall qui doit couvrir les légèretés et les aveux de faiblesse de son ministre de l’Intérieur.
Pour rappel, Abdoulaye Niang est accusé d’être au cœur d’une affaire qui a des liens «avérés» avec le grand banditisme et des milieux de drogue. Révélations faites par le commissaire Cheikhena Cheikh Saadbou Keïta, qui l’a remplacé à la tête de l’Ocrtis, l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) au ministère de l’Intérieur.
Le président Macky Sall quant à lui dit attendre les résultats de l’enquête ouverte à ce propos et dont il souhaite les résultats dans les meilleurs délais.
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