
Se fondant sur des études réalisées entre 2010 et 2013, la revue liste les médicaments «dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés».
Au palmarès 2013 figurent des médicaments dont certains présentent des risques «disproportionnés par rapport aux bénéfices qu'ils apportent» comme par exemple le strontium ranélate (Protelos), utilisé dans le traitement de l'ostéoporose à risque élevé de fractures, mais qui peut entraîner des troubles neurologiques et cardiovasculaires graves pouvant aller jusqu'au décès. L'Agence européenne du médicament (EMA) vient d'ailleurs de recommander la suspension du marché du Protelos des laboratoires Servier.
La revue cite également la quinine (Hexaquine, Okimus, Quinine vitamine C Grand), utilisée pour traiter les crampes mais qui expose à des effets indésirables graves, voire mortels, comme des réactions allergiques graves ou des troubles hématologiques alors que leur efficacité est jugée faible.
La revue déconseille également la prescription du dompéridone (Motilium de Janssen Cilaq) pour les reflux gastro-oesophagiens, soulignant que d'autres médicaments nettement moins dangereux existent. Même désaveu pour l'Izilox (moxifloxacine de Bayer), un antibiotique de la famille des quinolones, n'est «pas plus efficace que d'autres» mais expose à des syndromes de Lyell, une atteinte brutale et grave de la peau, potentiellement mortelle, et à des hépatites graves.
Les 68 médicaments à éviter selon la revue Prescrire
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