Christian Eriksen, ici au cours de la première mi-temps du match contre la Finlande, samedi 12 juin, va être équipé d'un défibrillateur sous-cutané après son malaise cardiaque lors du premier match de l'Euro.
Le footballeur danois a subi un malaise cardiaque en plein match lors de l'entrée en lice du Danemark dans l'Euro, samedi 12 juin contre la Finlande.
SANTÉ - Le Danois Christian Eriksen, hospitalisé après un arrêt cardiaque lors de son entrée en lice à l’Euro de football samedi dernier, va se faire implanter un défibrillateur sous la peau pour réguler son rythme cardiaque, a annoncé ce jeudi 17 juin sa fédération, quelques heures avant un hommage au joueur lors de Danemark-Belgique.
La fédération danoise n’a donné aucune indication sur les conséquences pour la suite de la carrière du joueur de 29 ans de l’Inter Milan, appelant à le “laisser en paix” lui et à sa famille.
Si cela apparaît comme une mauvaise nouvelle, des footballeurs, comme le Néerlandais Daley Blind, ont pu reprendre leur carrière après avoir été équipés de stimulateurs cardiaques. En général, chez les sportifs, l’appareil est implanté sous l’aisselle pour éviter qu’il reçoive des chocs.
Pacemaker amélioré
Samedi, vers la fin de la première période de la rencontre Danemark-Finlande, Eriksen s’était effondré brutalement sur le terrain, les yeux révulsés. Sauvé après un massage cardiaque et l’emploi d’un défibrillateur, il avait repris connaissance après de longues minutes d’angoisse pour ses proches, ses équipiers et les 16.000 témoins de ce drame télévisé, avant d’être hospitalisé.
Mardi matin, le joueur avait posté en ligne une photo de lui, le visage fatigué mais souriant, expliquant qu’il allait “bien vu les circonstances”. Mais le staff danois restait avare de détails sur son état de santé.
“Après les différents examens du coeur subis par Christian, il a été décidé qu’il devait porter un défibrillateur sous-cutané”, connu sous le sigle de DAI (défibrillateur automatique implantable), a donc finalement fait savoir la fédération danoise dans un communiqué ce jeudi.
Cet appareil, une variante améliorée d’un pacemaker, “est nécessaire après une crise cardiaque du fait de perturbations du rythme” du coeur, précise la DBU.
Un régulateur du rythme cardiaque
La décision, prise par le cardiologue du grand hôpital danois où se trouve Eriksen depuis samedi, “a été acceptée” par le milieu de terrain et “confirmée par des spécialistes nationaux et internationaux qui recommandent ce même traitement”, souligne la fédération.
Comme un pacemaker classique, l’appareil envoie des impulsions électriques lorsque la fréquence cardiaque est trop lente, afin d’éviter un malaise. En plus de cette fonction, il peut aussi traiter le rythme trop rapide. Grâce à des sondes, l’appareil est ainsi capable de détecter un rythme anormal du cœur du sportif et d’intervenir de lui-même en cas d’arythmie. Comme l’a précisé à BFMTV le cardiologue Alain Ducardonnet, ces interventions ne sont généralement même pas perçues par les porteurs du défibrillateur.
L’annonce de cette intervention médicale survient à quelques heures du coup d’envoi du match Danemark-Belgique à Copenhague (18h00), pendant lequel un hommage du public au numéro 10 danois est prévu à la 10e minute. Les Belges comptent dégager le ballon en touche pour l’hommage, a expliqué Romelu Lukaku, coéquipier d’Eriksen à l’Inter et qui a été en contact avec lui.
Après les scènes dramatiques qui ont traumatisé tout le pays et au-delà, la deuxième rencontre de l’Euro pour les Danois ira bien au-delà du terrain sportif, même si une défaite compromettrait très fortement leurs chances de qualification. “Cela va être fort émotionnellement de retourner au Parken, on s’attend à avoir un incroyable soutien de la part de nos supporters et de tout le pays”, a expliqué le sélectionneur danois Kasper Hjulmand.
3 Commentaires
Hé!
En Juin, 2021 (19:10 PM)Quand le Toubab bosse pour fabriquer un truc qui changera et améliorera la vie Humaine, il ne se base pas sur du: "Dina bakhe, inch'Ala"! Non!! Ça s'appelle La Science. Vive elle et à bas le fatalisme.
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