Le scandale sanitaire, qu'il est convenu d'appeler l'affaire Astou Sokhna, venant à la suite de beaucoup d’autres, ne constitue que la face visible de l’iceberg. Il a cristallisé les passions et donné lieu à une clameur publique inédite et des tiraillements inquiétants. Ce drame a provoqué une vive réaction de la famille de la défunte, qui a porté plainte contre les prestataires de soins, entraînant la poursuite de six sages-femmes (dont quatre ont été placées sous mandat de dépôt) pour négligence médicale. Occasion saisie par le bureau de la Coalition pour la Santé et l’Action sociale (Cosas) pour examiner, entre autres points, le drame de l'hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga. La COSAS, est un cadre regroupant des professionnels de la santé, des représentants des consommateurs, des associations de patients, des organisations communautaires, des hommes et femmes de médias, entre autres. " Nous avons toujours milité pour que les soignants soient mis dans les meilleures conditions possibles afin qu’ils puissent, non seulement rester au service du patient et de la société mais aussi allier à leurs compétences techniques, une humanité indissociable du projet de soin" note l'entité dans un communiqué rendu public. "Nous tous devrons tirer toutes les leçons pour aller de l’avant", recommande la structure.
Pour ce faire, la COSAS en appelle au sens de responsabilité et à la sérénité des uns et des autres et offre sa médiation pour un dénouement rapide de cette crise. Elle réitère sa position, selon laquelle le secteur de la santé souffre encore de beaucoup d’insuffisances, dont les solutions ne viendront pas d’actes circonstanciels mais plutôt d’une évaluation prospective rigoureuse sans complaisance de notre système de santé et la mise en œuvre systématique des mesures correctrices.
Cette initiative que nous comptons apporter comme contribution décisive et qui ne serait pas une de plus à ranger dans les tiroirs, devra impliquer, outre les acteurs du système sanitaire, l’ensemble des parties prenantes (élus locaux, société civile dont les collectifs citoyens, les syndicats, les professionnels de la presse, les associations de consommateurs, les leaders religieux... ainsi que le gouvernement et les partis politiques). Elle devra conduire à l’élaboration d’une politique de santé et à des réformes concertées et durables du système national de santé.
Par ailleurs, elle entend militer pour renforcer l’équité en santé en prenant en charge les intérêts des couches vulnérables de la société.
Pour ce faire, la COSAS en appelle au sens de responsabilité et à la sérénité des uns et des autres et offre sa médiation pour un dénouement rapide de cette crise. Elle réitère sa position, selon laquelle le secteur de la santé souffre encore de beaucoup d’insuffisances, dont les solutions ne viendront pas d’actes circonstanciels mais plutôt d’une évaluation prospective rigoureuse sans complaisance de notre système de santé et la mise en œuvre systématique des mesures correctrices.
Cette initiative que nous comptons apporter comme contribution décisive et qui ne serait pas une de plus à ranger dans les tiroirs, devra impliquer, outre les acteurs du système sanitaire, l’ensemble des parties prenantes (élus locaux, société civile dont les collectifs citoyens, les syndicats, les professionnels de la presse, les associations de consommateurs, les leaders religieux... ainsi que le gouvernement et les partis politiques). Elle devra conduire à l’élaboration d’une politique de santé et à des réformes concertées et durables du système national de santé.
Par ailleurs, elle entend militer pour renforcer l’équité en santé en prenant en charge les intérêts des couches vulnérables de la société.
3 Commentaires
Ensuite, le relèvement du Plateau technique, quoique pertinent et urgent, n'est pas la réponse au comportement indiscipliné et de l'insouciance de certains agents. C'est cela la racine du mal dans les structures sanitaires du Sénégal
Omzo
En Avril, 2022 (10:49 AM)Participer à la Discussion