Le docteur Yeri Camara, Secrétaire général du Syndicat autonome des médecins du Sénégal, annonce une grève de 48 heures à partir de demain lundi sur l'ensemble des structures sanitaires du Sénégal. L’Assemblée générale des travailleurs de la santé sera aussi tenue à Kédougou pour soutenir le docteur Léonce Mbade Faye et ses collaborateurs. Ces derniers sont privés de liberté, à la suite du décès de la dame Doura Diallo et de son bébé, en couches, au niveau du centre de Santé de Kédougou.
Selon le Dr Camara qui s’est exprimé pendant la conférence de presse de l’Association sénégalaise des gynécologues et obstétriciens (Asgo), «nous irons en Ag à Kédougou. Si la situation ne se décante pas, ce sont des mots d'ordre répétitifs qui seront déroulés et qui vont s'aggraver. L’État n'a qu'à se ressaisir. On n’acceptera pas qu'on mette les médecins en prison. On s'est assez sacrifié» dit-il.
Le secrétaire général du Sames s’en est pris, en outre, au procureur de Kédougou qu’il qualifie d'inculte. «Si un procureur de la République sort un commentaire qui n'est pas digne d'un étudiant de deuxième année de droit, il y a de quoi s'inquiéter. Le communiqué du procureur est truffé de mensonges dans le fond et dans la forme. Les dates ne correspondent pas à la réalité, le contenu ne concorde pas. Le médecin qui a été convoqué dans ce communiqué a démenti point par point tout ce qui a été dit par le procureur. Apparemment, la fonction de la charge dépasse ses frêles épaules» dit-il.
A l’en croire, «il y a des gestes barbares pendant lesquels on enfonce des clous dans les genoux, une perceuse pour percer un crâne. Quand on ne sait pas, on se tait. Personne n'aime les faire, parce que ce sont des gestes barbares, mais ils sont aussi salvateurs. On nous l'a appris à la formation. Nos camarades ont fait leur travail. Malheureusement, les décès maternels sont une réalité au Sénégal».
Le Dr Camara n’a pas épargné la presse. Des journalistes ignorants qui découvrent une situation la prennent pour inédite et la décrivent d'une manière déformée sous le prisme de leur ignorance et manque de culture générale. Ils mettent en mal toute une profession, l'une des plus dignes au Sénégal, parce qu'ils ne le savent pas. Ça doit cesser. L’effort des ressources humaines du ministère pour avoir des gynécologues dans ces zones risque de tomber à l'eau à cause d'un jeune procureur qui cherche à se faire connaître et se laisse influencer par des déclarations de presse».
In fine, le Dr Camara pense que l'heure n'est plus au discours, aux conciliabules ; il faut lutter. «Je ne peux pas comprendre que le fonctionnaire qui se bat le plus, qui va au fin fond du Sénégal dans des zones où la plupart des infrastructures sociales sont à refaire. La preuve, on a peiné pour avoir un avocat disponible à Kédougou. Toute la nuit, on a appelé ; la plupart des universitaires ne veulent pas y aller. Les gynécologues qui y vont sont diffamés et jetés en prison aussi facilement».
D’ailleurs, le Dr Camara annonce une plainte contre le journal "Libération".
Selon le Dr Camara qui s’est exprimé pendant la conférence de presse de l’Association sénégalaise des gynécologues et obstétriciens (Asgo), «nous irons en Ag à Kédougou. Si la situation ne se décante pas, ce sont des mots d'ordre répétitifs qui seront déroulés et qui vont s'aggraver. L’État n'a qu'à se ressaisir. On n’acceptera pas qu'on mette les médecins en prison. On s'est assez sacrifié» dit-il.
Le secrétaire général du Sames s’en est pris, en outre, au procureur de Kédougou qu’il qualifie d'inculte. «Si un procureur de la République sort un commentaire qui n'est pas digne d'un étudiant de deuxième année de droit, il y a de quoi s'inquiéter. Le communiqué du procureur est truffé de mensonges dans le fond et dans la forme. Les dates ne correspondent pas à la réalité, le contenu ne concorde pas. Le médecin qui a été convoqué dans ce communiqué a démenti point par point tout ce qui a été dit par le procureur. Apparemment, la fonction de la charge dépasse ses frêles épaules» dit-il.
A l’en croire, «il y a des gestes barbares pendant lesquels on enfonce des clous dans les genoux, une perceuse pour percer un crâne. Quand on ne sait pas, on se tait. Personne n'aime les faire, parce que ce sont des gestes barbares, mais ils sont aussi salvateurs. On nous l'a appris à la formation. Nos camarades ont fait leur travail. Malheureusement, les décès maternels sont une réalité au Sénégal».
Le Dr Camara n’a pas épargné la presse. Des journalistes ignorants qui découvrent une situation la prennent pour inédite et la décrivent d'une manière déformée sous le prisme de leur ignorance et manque de culture générale. Ils mettent en mal toute une profession, l'une des plus dignes au Sénégal, parce qu'ils ne le savent pas. Ça doit cesser. L’effort des ressources humaines du ministère pour avoir des gynécologues dans ces zones risque de tomber à l'eau à cause d'un jeune procureur qui cherche à se faire connaître et se laisse influencer par des déclarations de presse».
In fine, le Dr Camara pense que l'heure n'est plus au discours, aux conciliabules ; il faut lutter. «Je ne peux pas comprendre que le fonctionnaire qui se bat le plus, qui va au fin fond du Sénégal dans des zones où la plupart des infrastructures sociales sont à refaire. La preuve, on a peiné pour avoir un avocat disponible à Kédougou. Toute la nuit, on a appelé ; la plupart des universitaires ne veulent pas y aller. Les gynécologues qui y vont sont diffamés et jetés en prison aussi facilement».
D’ailleurs, le Dr Camara annonce une plainte contre le journal "Libération".
10 Commentaires
Guelewar
En Septembre, 2022 (16:53 PM)vive le procureur
vive le Sénégal
Le Sénégal est petit, on connaît toutes vos mauvaises pratiques.
Le Procureur Est Peut être All
En Septembre, 2022 (17:11 PM)Il devait sortir des arguments juridiques pour justifier les gardes à vue avec des articles du code pénal ou code de procédure pénale.
Il faut que les procureurs mesurent bien les conséquences de leurs actes.
Ils ne maîtrisent pas les conditions dans lesquelles la médecine se pratique.
Je pense que si on devait respecter toutes les conditions pour exercer la médecine, presque tous nos hôpitaux seraient fermés. Ça, tous les médecins le savent. Donc, il faut éviter de bloquer le pays dans le traitement de dossiers qu on ne maîtrise pas.
Reply_author
En Septembre, 2022 (18:00 PM)Ayato
En Septembre, 2022 (19:11 PM)Tas
En Septembre, 2022 (19:43 PM)