
A partir du 1er mars 2017, les médecins auront la possibilité de prescrire des activités physiques spécifiques à leurs patients atteints d’affections de longue durée (ALD), comme les cancers. Le décret en ce sens a été publié ce samedi au Journal officiel.
Comme le prévoyait la loi Santé adoptée il y a un an, ce « sport sur ordonnance » sera cependant encadré par des règles strictes concernant le contexte de la prescription mais aussi la pratique des exercices physiques concernés.
Une activité « personnalisée et progressive »
Ces exercices devront ainsi être choisis par le médecin traitant en fonction de « la pathologie, (les) capacités physiques et (le) risque médical du patient », précise le décret. Toute prescription ne pourra par ailleurs se faire qu’« en accord avec le patient » et l’activité décrite sur l’ordonnance sera « personnalisée et progressive en termes de forme, d’intensité et de durée de l’exercice ».
Concrètement, seuls certains professionnels de santé pourront encadrer cette pratique physique. Parmi eux, les masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes et psychomotriciens.
Si le patient l’accepte, ces spécialistes pourront échanger conseils et comptes-rendus avec le médecin traitant à l’origine de la prescription. Et ce afin de « réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liés à l’affection de longue durée », ce qui constitue l’objectif de cette nouvelle mesure.
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