Ils ont, depuis hier, décidé d’observer un arrêt de travail de trois jours. Les travailleurs de Nabil Choucair attendent ainsi le paiement de leurs deux mois d’arriérés de salaire.
Les travailleurs de l’hôpital Nabil Choucair ont manifesté hier leur colère, en arborant des brassards rouges, pour réclamer des arriérés de salaire. Selon le président de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités locales, ces derniers sont restés plus de deux mois sans salaires. Situation qu’il impute à l’Acte III de la décentralisation.
« Nous sommes dans le troisième mois, il n’y a pas de salaire. La mairie est en cessation de paiement, elle ne peut plus faire face à ses obligations pour rémunérer les travailleurs. Ce qui se passe dans les Collectivités locales est inacceptable. Depuis plus d’un an, il y a la réforme de l’Acte III de la décentralisation qui peine à régler les problèmes sociaux dans les Collectivités locales », a fustigé Sidya Ndiaye. Sur ce, les travailleurs de l’hôpital Nabil Choucair observent, depuis hier, un arrêt de travail de 72 heures, pour avertir les autorités locales. Ils sont déterminés, puisqu’il n’y aura même pas de service minimum au poste de santé durant ces trois jours.
« Ces travailleurs ont décidé, au niveau local, de décréter 72 heures de grève d’avertissement et l’Intersyndicale s’est saisie de la question pour qu’on amplifie la lutte. Parce qu’au moment où je vous parle, il y a des communes de Dakar qui n’ont pas payé. Il n’y a pas de service minimum. Ventre creux ne peut pas travailler», a-t-il souligné. Le Secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts) a soutenu qu’il n’est pas possible de soigner des malades, si le personnel de santé n’a rien dans le ventre.
« Nous avons saisi la mairie de la Patte d’Oie, à maintes reprises, mais la tutelle est débordée. Le sort des travailleurs ne les intéresse pas. Nous n’avons rien demandé, on nous a redéployés dans les communes, ils n’ont pas les moyens de nous payer», a déploré Sidya Ndiaye, faisant savoir qu’on leur raconte des histoires. M. Ndiaye pense qu’il est temps d’arrêter la politique politicienne pour se pencher réellement sur le développement des Collectivités locales.
SOULEYMANE NDIAYE (STAGIAIRE)
Les travailleurs de l’hôpital Nabil Choucair ont manifesté hier leur colère, en arborant des brassards rouges, pour réclamer des arriérés de salaire. Selon le président de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités locales, ces derniers sont restés plus de deux mois sans salaires. Situation qu’il impute à l’Acte III de la décentralisation.
« Nous sommes dans le troisième mois, il n’y a pas de salaire. La mairie est en cessation de paiement, elle ne peut plus faire face à ses obligations pour rémunérer les travailleurs. Ce qui se passe dans les Collectivités locales est inacceptable. Depuis plus d’un an, il y a la réforme de l’Acte III de la décentralisation qui peine à régler les problèmes sociaux dans les Collectivités locales », a fustigé Sidya Ndiaye. Sur ce, les travailleurs de l’hôpital Nabil Choucair observent, depuis hier, un arrêt de travail de 72 heures, pour avertir les autorités locales. Ils sont déterminés, puisqu’il n’y aura même pas de service minimum au poste de santé durant ces trois jours.
« Ces travailleurs ont décidé, au niveau local, de décréter 72 heures de grève d’avertissement et l’Intersyndicale s’est saisie de la question pour qu’on amplifie la lutte. Parce qu’au moment où je vous parle, il y a des communes de Dakar qui n’ont pas payé. Il n’y a pas de service minimum. Ventre creux ne peut pas travailler», a-t-il souligné. Le Secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts) a soutenu qu’il n’est pas possible de soigner des malades, si le personnel de santé n’a rien dans le ventre.
« Nous avons saisi la mairie de la Patte d’Oie, à maintes reprises, mais la tutelle est débordée. Le sort des travailleurs ne les intéresse pas. Nous n’avons rien demandé, on nous a redéployés dans les communes, ils n’ont pas les moyens de nous payer», a déploré Sidya Ndiaye, faisant savoir qu’on leur raconte des histoires. M. Ndiaye pense qu’il est temps d’arrêter la politique politicienne pour se pencher réellement sur le développement des Collectivités locales.
SOULEYMANE NDIAYE (STAGIAIRE)
1 Commentaires
Ert Uhi
En Novembre, 2015 (19:28 PM)Participer à la Discussion