
La Task force, dans son plaidoyer pour la révision de la législation sénégalaise, notamment, «l’article 305 du Code pénal sénégalais qui réprime l’avortement» pour faciliter l’accès à l’avortement médicalisé pour les cas de viol, d’inceste et quand la santé de la mère est en danger, a organisé, les 2 et 3 novembre, un atelier de formation sur la clarification des valeurs et la transformation des attitudes (VCAT) pour fournir des informations précises aux journalistes pour un changement social et comportemental.
Cet atelier vise, entre autres objectifs, à provoquer un dialogue sur les croyances, les valeurs et l'éthique et les responsabilités professionnelles autour de la fourniture de soins d'avortement et de contraception, en plus de fournir une meilleure compréhension de l’éventail de circonstances dans lesquelles les femmes ont recours à l’avortement.
Les deux jours de l’atelier ont été l’occasion, pour les membres de la Task force, de susciter des réflexions chez les acteurs des médias sur les questions liées à l’avortement. À travers des activités interactives, les organisateurs ont voulu pousser les journalistes à se mettre à la place de l’autre, à ne pas avoir des avis figés et à essayer plutôt de comprendre la victime et son parcours.
Cet atelier a aussi permis aux membres de la Task force de sensibiliser les journalistes sur l’avortement et déconstruire ainsi certains préjugés. Youssoupha Mine, journaliste à "Vox Pop", avoue avoir beaucoup appris, pendant ces deux jours, à être plus ouvert et ne pas avoir des positions radicales.
"Nous avons convenu de faire des clarifications des valeurs, parce que pour avoir gain de cause par rapport à cette thématique si sensible et complexe qu’est l’avortement, il va falloir que l’on déconstruise les idées reçues, car chaque personne a ses convictions et ses valeurs personnelles", a fait savoir Oumy Ngom.
Selon l’ambassadrice de la Task force, si elles sont à l’encontre d’un constat général et qui porte préjudice à d’autres personnes, l’idéal serait de les clarifier et d’essayer de se mettre à la place de l’autre. "On a tendance à juger les personnes qui pratiquent l’avortement sans se mettre à la place de ces victimes, d’où la nécessité de ces sessions de clarification des valeurs avec les journalistes qui servent de relais», affirme-t-elle.
1 Commentaires
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En Novembre, 2022 (22:43 PM)Après 120 jour c'est considéré comme haram dans la religion.
120 jours c'est 17 semaines et 1 jour. En choisissant 17 semaines nous sommes certains de ne pas commettre d'erreur.
L'avortement médicalisé permet d'être vraiment sûrs de la date contrairement à l'avortement traditionnel.
Le problème de l'avortement traditionnel ce sont les séquelles physiques.
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