Une nouvelle version du Gardasil, le vaccin controversé contre le papillomavirus disponible depuis dix ans, est attendue cet automne en France. Baptisé Gardasil 9, le sérum est déjà commercialisé en Allemagne, en Australie et aux États-Unis et promet une protection améliorée contre le virus responsable du cancer du col de l’utérus.
« La première version du Gardasil immunisait contre quatre types de papillomavirus […] Là, on passe à neuf. Son efficacité augmente de 85 à 92 % », s’est félicité Jean-Luc Mergui, président de la Société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale (SFCPCV), l’organisme qui a révélé l’arrivée en France du nouveau vaccin.
Un nouveau vaccin contre le papillomavirus https://t.co/8q6aSDQhzi
— Le Parisien - Santé (@LeParisienSante) 12 janvier 2017
Un taux de vaccination au plus bas
Le papillomavirus et les 150 types d’infections qu’il provoque vont des cas bénins aux pathologies à haut risque, rappelle Le Parisien. 10 % des femmes sont porteuses d’une variété grave du virus et n’arrivent pas à lutter efficacement contre l’infection avec leurs anticorps naturels. Parmi elles, 1 % verra apparaître des lésions précancéreuses, pour environ 3 000 nouveaux cas de cancer par an.
Pourtant, le taux de vaccination des femmes françaises est au plus bas. Il est passé de 27 % en 2010 à 15 % aujourd’hui. À titre de comparaison, il est de 85 % au Royaume-Uni. La faute aux risques que présenterait le Gardasil, mis en avant par des plaintes déposées en France et qui, bien que classées sans suite, ont généré le doute chez les patientes.
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