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Des gaps importants persistent dans l’offre de soins et l’accès aux services de santé et d’action sociale et dans la prise en charge des indigents et groupes vulnérables. Ils ont été soulignés par les parlementaires devant le ministre de la Santé en plénière et aussi en commission dans le cadre de l’examen du budget dudit ministère pour l’année 2024.
En effet, les dotations budgétaires au profit des centres secondaires en zone rurale et l’accès difficile de la construction, la réhabilitation et l’équipement de centres et postes de santé et l’acquisition d’ambulances médicalisées, du renforcement du personnel et des équipements dans les maternités et unités de néonatologie des structures sanitaires ont été notées.
Autre point, la prise en charge chirurgicale réparatrice gratuite des femmes porteuses de fistule obstétricale et l’acquisition d’antidotes pour la prise en charge des intoxications.
Côté protection sociale, l’accès à l’appareillage pour les personnes en situation de handicap a été sollicité. Dans le cadre de la prise en charge et la prévention des malades du cancer, l’érection d’une radiothérapie à Tamba a été soulignée. S’y ajoutent la reconstruction et le redéploiement du personnel de l‘hôpital Aristide Le Dantec, la situation à l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque, un ophtalmologue pour le district de Kébémer, un gynécologue pour Niodior, le rattachement de la couverture maladie universelle (CMU) au ministère de la Santé et de l’Action sociale, l’accompagnement des enfants atteints de cardiopathie et le renforcement des ressources du Centre antipoison, la prise en charge des mesures pour la santé bucco dentaires et le respect des normes en matière de maintenance des hôpitaux, mais aussi pour la prise en charge de la dette hospitalière et la lutte contre les médicaments de la rue ainsi que l’exercice anarchique de la médecine traditionnelle.
En réponse à ces interprétations, Marie Khemesse Nom Ndiaye a fait noter : « Concernant l'hôpital Youssou Mbargane de Rufisque, les études sont en cours de réalisation et que le projet de construction devrait voir le jour en 2024 ».
Par ailleurs, au-delà même des subventions, les structures sanitaires sont également accompagnées dans l'acquisition d'équipements et de matériels.
Concernant les postes de santé, « le maillage en ambulances se fera en réseau avec une collaboration étroite entre les Directions régionales de Santé et l'administration territoriale, dans le cadre d'une réorganisation de la référence et la contre-référence pour une meilleure prise en charge des urgences. Sur la prise en charge des enfants atteints de cardiopathie, une maladie souvent congénitale, les difficultés rencontrées étaient surtout liées à un manque de consommables sur le plan mondial, selon la ministre.
Elle informe d’ailleurs qu’une enveloppe de 200 millions de francs CFA a été mobilisée pour de meilleures conditions de traitement de ces enfants.
Sur le personnel de l'hôpital Le Dantec, les agents ont été déployés dans les différentes structures sanitaires. Et de préciser que les effectifs pléthoriques dans cette structure ont été à l'origine de certaines difficultés, notamment avec les prestataires qui n'avaient pas de lien formel avec l'hôpital.
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