Quelle norme pour le volume de pertes blanches ?
Chacune les sécrète à sa manière (comme la sueur) pour alimenter la flore vaginale, composée de lactobacilles protecteurs qui prospèrent en milieu plutôt acide. Naturellement, c'est-à-dire sans contraception hormonale qui brouille les cartes, la glaire est plus ou moins claire et/ou abondante selon le moment du cycle (et l'imprégnation hormonale, en oestrogènes et/ou en progestérone). Ce qui est anormal, et oblige à consulter, c'est un volume, un aspect ou une couleur inhabituels, surtout s'il s'y ajoute des signes d'inconfort : brûlures, démangeaisons, etc.
C'est quoi cette boule au fond de mon vagin ?
Un cancer ? Sûrement pas ! Le vagin est une gaine aux parois extensibles qui mène de la vulve au col, porte d'entrée de l'utérus. Cette cavité virtuelle et tonique abrite exceptionnellement un cancer, parfois des verrues. À bout de doigt, c'est le col que l'on sent. Et c'est à cet endroit stratégique que l'on fait un frottis, en général après 25 ans et tous les deux à trois ans, pour repérer des cellules anormales, précurseures de cancer.
Il a une mononucléose, et moi ?
Je ne risque pas de l'attraper ? Comme la plupart des filles, c'est probablement déjà fait, le plus souvent discrètement, bien avant de le rencontrer lui et sa salive (par nature truffée de microbes, celui de la mononucléose en prime). Vos anticorps vous protègent donc de cette nouvelle invasion. Si ce n'est pas le cas, autrement dit si vous êtes encore « naïve » vis-à-vis de ce virus, avant même qu'on ait identifié l'intrus chez l'un, il se sera multiplié chez l'autre... Inutile donc de se priver de bisou, le mal est déjà fait !
Le sexe oral, ça peut être risqué ?
Oh que oui. Une grossesse est bien sûr exclue ! Mais certains microbes (tréponème de la syphilis, herpès, papillomavirus...) peuvent naviguer dans ce fluide qu'est la salive aussi facilement que dans les sécrétions vaginales...
J'ai les mamelons rentrés, c'est définitif ?
Non, on peut, à partir de 16 ans, faire sortir ces mamelons « ombiliqués » (neuf fois sur dix des deux côtés) au prix d'une intervention chirurgicale, sous anesthésie générale et sans hospitalisation. En une vingtaine de minutes pour chaque sein, le chirurgien inverse le mamelon qui retrouve sa sensibilité (autrefois enfouie) en quelques semaines. Une « réparation » prise en charge par l'Assurance maladie.
0 Commentaires
Participer à la Discussion