Pour l’année 2013, 6 705 femmes ont bénéficié de la gratuité de la césarienne. Pour l’année 2014, le nombre de cas de césariennes effectuées depuis l’extension de l’initiative sur l’ensemble du territoire national, à partir du 1er janvier est de 6 157, pour la période de janvier à juin 2014. Cela ressort du bilan à mi-parcours présenté ce mardi par les responsables du Cellule d’appui à la Couverture maladie universelle (Cacmu), lors d’une rencontre. Le Professeur Seydou Badiane, coordonnateur de ladite cellule, se réjouit de cette politique gouvernementale.
«La gratuité de la césarienne, qui est une politique de santé mise en œuvre depuis 2006, concernait les régions les plus pauvres du Sénégal avant d’être élargie à d’autres plus tard», note-t-on dans le document qui retrace le bilan et les perspectives après un an de mise en œuvre (1er octobre 2013/septembre 2014).
Le bilan laisse apparaître que l’hôpital de Louga a enregistré le plus grand nombre de césariennes effectuées avec 536 cas. Il a été respectivement suivi par l’Hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye (497), l’Hôpital de Saint Louis (419), le Centre de santé Nabil Choucair de la Patte d’Oie (401).
Pour la gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans, c’est une enveloppe de 283 millions F Cfa qui a été mobilisée pour la prise en charge de l’initiative, ont indiqué les responsables du Cacmu. Selon ces derniers, 849 millions de F Cfa ont été dégagés pour l’année 2014. Une initiative qui a permis la consultation d’environ 700 000 enfants de moins de 5 ans.
Concernant le Plan sésame, initiative de gratuité des soins aux personnes âgées de 60 ans et plus qui a démarré depuis le 1er septembre 2006, un plan de relance a été élaboré et la ligne budgétaire renforcée, depuis l’avènement de la Cmu. Au total, 1,037 milliard a été dégagé pour l’apurement de la dette de tous les districts de santé et hôpitaux, se félicite le professeur Seydou Badiane.
Toutefois, il a été relevé quelques difficultés dans la mise en œuvre de cette initiative. Il s’agit, selon les responsables du Cacmu, «du retard dans la transmission et le traitement des factures dans certaines régions, de la lourdeur des outils de gestion», entre autres.
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