Des acteurs de la santé, de la société civile, des autorités administratives, politiques, des dignitaires religieux, entre autres, se sont engagés devant le ministre de la Santé à porter le plaidoyer pour améliorer la santé de la mère et de l’enfant.
Après leur déclaration, ils ont intégré l’Alliance nationale de plaidoyer sur la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent. Cette alliance a été lancée, avant-hier, à Dakar, par le Pr Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale. Ses membres vont se déployer dans les villages les plus reculés du pays pour sensibiliser les femmes sur les visites prénatales, afin qu’elles ne meurent plus en donnant la vie.
Ils vont aussi mener des plaidoyers en faveur des femmes, surtout dans l’amélioration de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent. Au Sénégal, chaque jour, 4 femmes meurent des suites d’une grossesse, d’un accouchement ou après (post-partum). Aussi 76 enfants décèdent-ils par jour avant d’atteindre l’âge de 5 ans. Ce tableau sombre, d’après le ministre de la Santé, est dû à plusieurs facteurs largement identifiés et pour l’essentiel évitables. Pour venir à bout des causes des décès maternels et infantiles, le ministre de la Santé compte sur la mobilisation de tous ceux qui ont intégré l’Alliance, car étant persuadé que la lutte contre la mortalité maternelle et infantile constitue un enjeu de taille dans le dispositif de l’éradication de la pauvreté et de l’ouverture vers l’émergence.
Elle a invité, tous les partenaires engagés pour une meilleure santé de la mère et de l’enfant à porter cette alliance dans une dynamique multisectorielle. Ce qui permettra à chaque partie prenante de contribuer, en fonction de son potentiel, pour faire améliorer la santé des femmes et des enfants, en aspirant à leur bien-être. Le Sénégal, de l’avis du ministre de la Santé, a fait des progrès dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile. « Nous avons presque atteint les Objectifs du millénaire pour le développement en ce qui concerne la réduction de la mortalité infantile. Pour la mortalité maternelle, nous sommes passés d’environ 400 à 312 décès pour 100.000 naissances vivantes », s’est félicité le Pr Seck.
« Nous envisageons de réduire davantage cette mortalité maternelle jusqu’à 100 décès pour 100.000 naissances vivantes », a promis le ministre de la Santé. Le représentant de l’Oms, Dr Deo Nshimirimana, a rappelé que le Sénégal s’est engagé auprès de la communauté internationale à réduire la mortalité maternelle à 70 décès pour 100.000 naissances vivantes d’ici à 2030 et 20 décès pour 100.000 naissances vivantes pour la réduction de la mortalité infantile.
7 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2016 (13:18 PM)Ou est la CMU dans tout ce qu'il dit? Nada, touss
Kandan
En Juin, 2016 (13:29 PM)Senegal
En Juin, 2016 (13:40 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (14:13 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (16:39 PM)Papiton
En Juin, 2016 (22:50 PM)Attention
En Juin, 2016 (07:05 AM)Participer à la Discussion