C’est un secret de Polichinelle. Depuis la mise en œuvre du Plan d’action national de la planification familiale (avec les objectifs de faire passer le taux la contraception de 12 % en 2010 à 27 % en 2015) et après la Conférence de Londres sur le planning familial en juillet 2012 et l’application de ses recommandations au Sénégal, le taux de prévalence contraceptive a explosé y compris dans des villages où la tradition est encore de saison. Comble de l’ironie du sort (en comparaison avec la réticence des années 75) : les femmes et les filles, à visage découvert, convoquent mille et une raisons pour justifier le recours massif à la contraception.
L’eau a coulé sous les ponts depuis belle lurette au Sénégal. Les femmes sous le régime de la contraception plus connue sous le terme générique planning familial ne s’en cachent plus. Le sujet a été déclassé du registre des tabous grâce à une série de campagnes menées depuis des décennies, notamment celles dites de repositionnement. Pourtant, ces campagnes avaient soulevé une vague d’indignations chez nos ‘’conservateurs’’. Aujourd’hui, des dames comme Ramatoulaye Diatta peuvent vanter les bienfaits à visage découvert. Elle a adopté une méthode contraceptive pour préserver sa santé et celle de sa progéniture. Elle a eu 4 enfants en l’espace de 4 ans. « Aucun de mes enfants n’a été allaité au-delà de 6 mois à cause des grossesses rapprochées. Je me suis alors résolue à faire recours à la planification familiale», confie Ramatoulaye Diatta. Après dix ans de mariage, elle se soucie plus de sa santé ; celle de ses enfants et de leur avenir. « Je pourrais veiller à l’éducation des enfants, de leur santé et de la mienne », argumente Ramatoulaye.
Les messages des promoteurs ; des agents de la santé ont été donc perçus. On pourrait dire que la pilule est bien passée pour rester dans leur champ lexical. « La planification familiale repose sur l’espacement des naissances. Elle offre aux femmes mariées la possibilité d’espacer les naissances afin de prendre soin de leurs enfants », avance une sage-femme, sous le couvert de l’anonymat.
A la vérité ; les expériences et les études ont montré que partout où le taux de prévalence contraceptive est élevé; le taux de mortalité infantile et maternelle baisse. Autrement dit, la contraception est un facteur de réduction de la mortalité maternelle et infantile.
“Il m’arrive d’avoir des envies à des moments où je ne peux avoir accès aux préservatifs”
Pourtant la finalité du recours aux méthodes contraceptives diffère selon qu’on est en union ou qu’on vit pleinement sa jeunesse. Lors d’un débat organisé à la Maison de la Culture Douta Seck, Aminata Seydi, âgée d’une vingtaine d’années, estime que l’usage d’une méthode contraceptive est une nécessité. « J’ai opté pour une méthode de planification familiale. En tant que jeune fille, sexuellement active, c’est une nécessité pour moi. D’autant que je ne peux pas me permettre de contracter une grossesse hors mariage », a déclaré Aminata Seydi. Elle s’assume et clame haut et fort : « Je n’ai de compte à rendre à personne. Je vis avec des parents quasiment absents qui sont souvent hors du pays. Il arrive que je sois seule une semaine, je profite de l’occasion pour inviter mon copain à venir passer la soirée et parfois la nuit », assume la demoiselle qui a choisi la méthode contraceptive ‘’JADELLE’’.
La prévention d’une grossesse hors mariage justifie son option. Elle ne veut pas être prise au dépourvu surtout que son petit ami peut passer à l’improviste. « Il m’arrive d’avoir des envies à des moments où je ne peux avoir accès aux préservatifs. Car, le plus souvent, mon copain passe me voir à l’improviste. Donc pour éviter tous ces désagréments, je me suis rendue dans une structure sanitaire. Ainsi, j’ai pu choisir une méthode parmi tant d’autres », argumente Aminata Seydi.
L’eau a coulé sous les ponts depuis belle lurette au Sénégal. Les femmes sous le régime de la contraception plus connue sous le terme générique planning familial ne s’en cachent plus. Le sujet a été déclassé du registre des tabous grâce à une série de campagnes menées depuis des décennies, notamment celles dites de repositionnement. Pourtant, ces campagnes avaient soulevé une vague d’indignations chez nos ‘’conservateurs’’. Aujourd’hui, des dames comme Ramatoulaye Diatta peuvent vanter les bienfaits à visage découvert. Elle a adopté une méthode contraceptive pour préserver sa santé et celle de sa progéniture. Elle a eu 4 enfants en l’espace de 4 ans. « Aucun de mes enfants n’a été allaité au-delà de 6 mois à cause des grossesses rapprochées. Je me suis alors résolue à faire recours à la planification familiale», confie Ramatoulaye Diatta. Après dix ans de mariage, elle se soucie plus de sa santé ; celle de ses enfants et de leur avenir. « Je pourrais veiller à l’éducation des enfants, de leur santé et de la mienne », argumente Ramatoulaye.
Les messages des promoteurs ; des agents de la santé ont été donc perçus. On pourrait dire que la pilule est bien passée pour rester dans leur champ lexical. « La planification familiale repose sur l’espacement des naissances. Elle offre aux femmes mariées la possibilité d’espacer les naissances afin de prendre soin de leurs enfants », avance une sage-femme, sous le couvert de l’anonymat.
A la vérité ; les expériences et les études ont montré que partout où le taux de prévalence contraceptive est élevé; le taux de mortalité infantile et maternelle baisse. Autrement dit, la contraception est un facteur de réduction de la mortalité maternelle et infantile.
“Il m’arrive d’avoir des envies à des moments où je ne peux avoir accès aux préservatifs”
Pourtant la finalité du recours aux méthodes contraceptives diffère selon qu’on est en union ou qu’on vit pleinement sa jeunesse. Lors d’un débat organisé à la Maison de la Culture Douta Seck, Aminata Seydi, âgée d’une vingtaine d’années, estime que l’usage d’une méthode contraceptive est une nécessité. « J’ai opté pour une méthode de planification familiale. En tant que jeune fille, sexuellement active, c’est une nécessité pour moi. D’autant que je ne peux pas me permettre de contracter une grossesse hors mariage », a déclaré Aminata Seydi. Elle s’assume et clame haut et fort : « Je n’ai de compte à rendre à personne. Je vis avec des parents quasiment absents qui sont souvent hors du pays. Il arrive que je sois seule une semaine, je profite de l’occasion pour inviter mon copain à venir passer la soirée et parfois la nuit », assume la demoiselle qui a choisi la méthode contraceptive ‘’JADELLE’’.
La prévention d’une grossesse hors mariage justifie son option. Elle ne veut pas être prise au dépourvu surtout que son petit ami peut passer à l’improviste. « Il m’arrive d’avoir des envies à des moments où je ne peux avoir accès aux préservatifs. Car, le plus souvent, mon copain passe me voir à l’improviste. Donc pour éviter tous ces désagréments, je me suis rendue dans une structure sanitaire. Ainsi, j’ai pu choisir une méthode parmi tant d’autres », argumente Aminata Seydi.
7 Commentaires
Nianthio
En Septembre, 2022 (14:19 PM)Père De Famille
En Septembre, 2022 (14:50 PM)Melakh
En Septembre, 2022 (15:58 PM)Père De Familles
En Septembre, 2022 (16:13 PM)Participer à la Discussion