La survie de Mélissa Benoît, une mère de famille canadienne de 33 ans, tient du miracle : elle a passé six jours sans poumons avant de recevoir une greffe d'un donneur compatible.
Inspirez, expirez... Ce petit geste anodin que l'on fait des milliers de fois par jour est indispensable à notre survie. Pourtant, une patiente a survécu pendant six jours... sans poumons . Une première mondiale. Lorsque Mélissa Benoît, une mère de famille de 33 ans, arrive à l'hôpital de Toronto en avril 2016, elle peine à respirer : elle est atteinte d'une infection pulmonaire sévère. Aucun traitement ne fait effet et son état se détériore, l'infection s'étend même à tout le corps. Son seul espoir de survie est alors la transplantation pulmonaire pour soulager ses poumons remplis de sang et de mucus. Problème : son état de santé ne permet pas une intervention aussi lourde. Pourtant, ses jours sont comptés, alors que faire ?
Tenter le tout pour le tout
Il faut parfois innover en médecine et tenter ce qui n'a jamais été fait : enlever les poumons de la patiente. Son mari, Chris, donne son accord pour cette tentative car il sait qu'il ne reste que quelques heures à vivre à cette maman d'une petite fille de trois ans. Pas moins de neuf heures et treize personnes seront nécessaires pour l'opération : les poumons de Mélissa, très durs, sont difficiles à extraire de sa cage thoracique.
Après l'intervention, la jeune maman passe près d'une semaine inconsciente. Elle survit grâce à des poumons, un cœur et des reins artificiels. Puis arrive la bonne nouvelle pour sa famille : un donneur compatible qui lui redonnera des poumons et la capacité à respirer. La patiente se réveille enfin, et apprend tout le chemin parcouru. Depuis, elle a dû réapprendre à se servir de ses muscles qui s'étaient paralysés faute d'être utilisés. S'asseoir, tenir sa tête, marcher sont maintenant à la portée de cette mère de famille qui remercie sa famille et peine à croire qu'elle en a réchappé après tant de péripéties.
2 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2017 (22:32 PM)Anonyme
En Février, 2017 (00:02 AM)Il n' a pas concurrence, il y a complémentarité.
Après si tu prends la mafia religieuse qui existe au Sénégal depuis 1962 comme référence, là il y a de quoi débattre. Je vous invite à lire et écouter le Président de Conseil Mamadou Dia pour comprendre la supercherie dans laquelle s'est plongé le Sénégal.
Salutations.
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