L'infirmier chef de poste de la commune de Sansamba, située dans le département de Sédhiou a relevé une situation déplorable dans sa zone d'intervention. Rémy Diédhiou soutient que dans les villages des environs, il lui arrive souvent d'être appelé pour secourir des malades en crise liée à l'hypertension ou à d'autres pathologies. Mais, dit-il, faute d'ambulance, ces malades sont obligés d'attendre plus de trois heures, le temps qu'il trouve une logistique en provenance de Sédhiou.
Autre manquement noté au niveau de cette infrastructure sanitaire, c'est l'absence d'électricité. Pourtant le poste a été doté d'équipements. Mais le matériel moisit dans les magasins faute d'électricité. Seuls les vaccins sont minutieusement gardés au froid dans un réfrigérateur solaire.
Pour la blouse blanche, cette situation rend difficile la gestion sanitaire des populations notamment celles qui vivent en profondeur.
Les riverains du fleuve soungrougrou préfèrent, dans des pirogues de fortune, traverser l'étendue d'eau pour débarquer après plusieurs heures au village de Bona, situé dans le département de Bounkiling.
Conscient de cette mobilité risquée des malades, le maire de la commune a érigé un poste de santé à Sonkocounda, une localité centre qui polarise plusieurs autres villages. ''Notre objectif à travers ce poste de santé est de réduire la mobilité des malades, d'améliorer la carte sanitaire, de baisser les risques d'accouchement à domicile et de renforcer les soins médicaux de proximité'' a expliqué Ousmane Badji, l'édile de Sansamba.
La structure sanitaire est composée d'une infirmerie, d'une pharmacie et d'un logement de fonction. Il est estimé à plus de 40 millions de francs CFA.
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Cheutty
En Août, 2024 (08:47 AM)Mb
En Août, 2024 (10:40 AM)Mb
En Août, 2024 (10:40 AM)Galsen
En Août, 2024 (11:41 AM)Participer à la Discussion