"Ce jour est important à plus d'un titre. Il l'est car, pour la première fois, nous Africains, nous nous emparons du problème des faux médicaments. Un fléau dont notre continent est la première victime. L'Afrique doit prendre en main son destin et s'engager dans la lutte contre ce trafic mortifère", a dit Faure Gnassingbé, le président de la République du Togo. Macky Sall de déclarer, pour sa part, sur tweeter : "Les faux médicaments ne soignent pas, ils tuent Le Sénégal soutient le projet d'Accord-cadre sur la criminalisation des faux médicaments, du trafic de produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés. J'espère que son adoption et sa mise en œuvre contribueront à améliorer notre action commune de lutte contre la fabrication et la distribution".
Kritik de tempérer : "Seulement, cet engagement risque de buter sur des écueils de taille dont l'opacité et les implications de divers ordres dans le milieu. C'est un secret de polichinelle que le mal a pris des proportions inimaginables au Sénégal où les scandales sont encore frais dans les mémoires. La simple existence du marché populaire Keur Serigne-Bi, au cœur de la capitale, devant l'impuissance de l'État, suffit à comprendre que le fléau à encore de beaux jours devant lui. Gros bonnets au flair affairiste qui brassent des millions, ils éclipsent la Pharmacie nationale d'approvisionnement (Pna) et prodiguent même des ordonnances. Du malaise passager à l'avortement, en passant par les médicaments dopants, interdits en pharmacie ou même introduits dans le pays par des circuits frauduleux, toutes les requêtes sont satisfaites à Keur Serigne-Bi qui semble en avoir cure de l'Ordre des pharmaciens ou de la loi".
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