Son objectif : indiquer aux femmes le moment le plus propice pour concevoir un enfant ou leur permettre simplement de mieux connaître leur corps. Commercialisé aux Etats-Unis depuis l'été dernier, mais aussi au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse, en Autriche et en Espagne, un « bracelet fertilité » baptisé AVA est depuis ce mardi disponible à la vente en France, sur internet.
Il a été conçu par la start-up du même nom, « spécialisée dans les innovations en matière de reproduction et de suivi du cycle des femmes » dixit RTL. Sa particularité ? Porté pendant la nuit, il est le premier à mesurer avec précision et en temps réel le cycle hormonal, grâce à la prise en compte de neuf paramètres.
Exciting news! Ava was named a winner in the @TheBump 2017 #BestofBaby Awards! Check it out: https://t.co/0b4zshuWIU pic.twitter.com/H0WjVKO8Rx
— Ava (@AvaWomen) 6 janvier 2017
Cinq journées idéales pour concevoir
Taux d'hormones, rythme cardiaque, variations de température, perte de chaleur, qualité du sommeil, mouvements ou encore bio-impédance (calcul de la quantité d'eau, de graisse et de muscle dans le corps) sont par exemple passés au crible.
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À son réveil, l'utilisatrice peut, via l'application pour smartphone à laquelle est relié le bracelet, consulter les données recueillies pendant qu'elle dormait. | AVA
À son réveil, l'utilisatrice peut alors, via l'application pour smartphone à laquelle est relié le bracelet, consulter les données recueillies pendant qu'elle dormait. Le bracelet connecté détermine notamment une fenêtre de cinq jours dans le mois, durant laquelle la fertilité serait « optimale ».
Quelle efficacité réelle ?
Vendu au prix de 239 euros, le dispositif serait tout de même « à prendre avec des pincettes », d'après Pourquoi Docteur. En effet, si le bracelet permettrait, selon ses concepteurs, de « doubler » les chances de concevoir, « aucune étude » ne l'a pour l'heure officiellement confirmé, indique le site spécialisé.
En outre, le bracelet fonctionnerait pour les femmes qui ont un cyle « entre 21 et 31 jours », selon Léa Von Bidder, l'une des entrepreneuses d'AVA, à l'origine du projet. Il trouverait donc, pour l'instant, ses limites chez les femmes donc le cycle est irrégulier, même si une étude en cours doit, à terme, permettre à ces dernières d'y avoir recours.
1 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2017 (12:24 PM)Participer à la Discussion