Il est possible d’éliminer le propléme sanitaire que représente la fistule, si les femmes ont accès à des services de santé sexuelle et reproductive équitables et de haute qualité. Aujourd’hui, 47.000 femmes et filles ont subi une opération chirurgicale réparatrice, renseigne un communiqué du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), parvenu à la rédaction.
L’Unfpa a lancé, depuis dix ans, avec ses partenaires, la Campagne mondiale pour éliminer les fistules. «La fistule obstétricale est une lésion dans la paroi vaginale généralement causée par l'arrêt d'un travail prolongé. Les femmes atteintes ne sont jamais soignées de toute leur vie. L’affection peut facilement survenir de nouveau chez les femmes et les filles qui ont été guéries par une opération chirurgicale s’il n’y a pas de suivi médical », a expliqué le Docteur Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif de l'Unfpa.
La fistule obstétricale montre la persistance des inégalités au niveau mondial dans l'accès aux soins de santé et aux droits humains fondamentaux. Les femmes souffrant d'une fistule demeurent isolées et ignorent souvent qu'un traitement est disponible ou même possible. « Pour traiter la maladie et offrir aux femmes des soins médicaux de suivi, il nous faut être mieux informés du nombre de femmes et de filles qui ont besoin de services, et aussi savoir où elles vivent », a ajouté Dr Babatunde, dans une déclaration faite à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la fistule obstétricale célébrée le 23 mai.
Cette année, le thème retenu, « Dépister les fistules – Transformer des vies », illustre, selon les acteurs, « un important pas en avant vers l'éradication de cette affection ». La fistule obstétricale affecte environ deux millions de femmes et de filles dans les pays en développement, lit-on dans le document.
Il est capital de dépister et de traiter tous les cas. Cependant, le Docteur Babatunde Osotimehin soutient qu’il est nécessaire que les pays prennent des mesures pour prévenir en remédiant aux causes médicales et socioéconomiques sous-jacentes. Il faut aussi éliminer les inégalités sociales et économiques fondées sur le genre, et prévenir les mariages d'enfants et les grossesses précoces en encourageant l'éducation des filles.
4 Commentaires
étudiant
En Mai, 2014 (02:43 AM)je vous jure ce que je vous dis tout est vrai
Titi
En Mai, 2014 (12:10 PM)Ségal
En Mai, 2014 (16:21 PM)Thumble
En Mai, 2014 (21:18 PM)Participer à la Discussion