Prévue pour ce vendredi 7 mai à l’hôpital Fann, la rencontre avec la presse, de la section du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas)/Samu national, vient d’être ajournée.
Toutefois, ces agents de la santé veulent attirer l’opinion publique sur le climat délétère qui prévaut au sein de leur service. Une situation empirée par l’affectation d’un infirmier qui n’est autre que le représentant du personnel dans ledit syndicat.
«Le personnel technique du Samu national œuvre de tout temps, bien avant la pandémie à la gestion des urgences. Il travaille sans relâche avec un effectif non-conséquent (3 équipes le jour, 2 équipes la nuit), subissant les dépassements horaires durant des mois, le non-paiement des gardes de l'aéroport avant de se battre pour l'avoir», informe un membre de cette section du Sutsas.
Listant toujours les «problèmes » auxquels ils sont confrontés, il ajoute : «Il y a l'intimidation du personnel allant même jusqu'à appeler les parents de certains, convoquant d'autres pour les intimider, licenciant des contractuels, les menaces et coups de colère lors des réunions, et aujourd'hui une affectation orchestrée d’un infirmier ; celui-ci ne pouvant être renvoyé, car étant fonctionnaire d'Etat.»
Tout ceci, renseigne la source, parce que celui-ci est parmi les membres-fondateurs du Sutsas/Section Samu et a été élu par ses pairs comme représentant du personnel. «Il a réclamé, au nom du syndicat, la prime de motivation Covid-19 ainsi que le droit aux représentants du personnel de siéger au Conseil d'administration. Cette prime de motivation, objet de tous les litiges, ne fera point sujet à un renoncement, quelle que soit la menace faite», préviennent les syndicalistes.
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