Le Pr Cheikh Tidiane Touré, chef du service de chirurgie générale à l’hôpital Aristide Le Dantec et à la Faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), qui pilote en même temps le projet d’établissement dudit établissement de santé, est plus que jamais convaincu de la faisabilité du nouvel hôpital envisagé à la place du vieillot Le Dantec. Pour ce spécialiste, qui dirige la chaire de chirurgie générale à la Faculté de médecine, depuis 8 ans maintenant, le Sénégal n’a rien à envier aux puissances économiques en termes d’expertises médicales. Le hic, est qu’ils n’ont pas le plateau médical qu’il faut, pour pouvoir s’exprimer convenablement.
Dans cet entretien, le Pr Touré se dit indigné des milliards de francs dépensés chaque année pour des évacuations sanitaires en Europe. Il a tout de même salué le travail des trois directeurs, qui se sont succédé à la tête de l’Hôpital A. le Dantec, à savoir le Colonel Massamba Diop, le Dr Cheikh Tacko Diop et Saliou Diallo (actuel directeur), sans qui, dit-il, le projet ne serait pas arrivé à ce niveau.
Professeur, pouvez vous nous plonger dans l’intelligence du projet de reconstruction du nouvel hôpital Aristide Le Dantec ?
Le Sénégal est indépendant depuis plus de 50 ans mais, qu’est ce qui fait qu’il ne peut pas être un pays émergent ? C’est le manque d’infrastructures dans tous les domaines ! Que ce soit dans le domaine de l’agriculture, à part quelques barrages, le tissu industriel est quasiment mort, à part quelques unités qui parviennent encore à vivre. Sur le plan de l’éducation, c’est maintenant qu’on pense à une seconde université à Dakar, alors qu’il fallait y penser depuis longtemps. Les universités régionales sont improvisées et ne sont même pas des infrastructures.
Dans le domaine de la santé également, c’est la même chose. Et il y a un paradoxe sans ce secteur. Il y a une école de médecine qui fait partie des plus vieilles d’Afrique, qui aura bientôt 100 ans. On a une expertise médicale inégalée ailleurs en Afrique, mais nous ne pouvons pas nous exprimer à cause d’un plateau technique très pauvre. Nous avons étudié dans les plus grandes universités de médecine du monde, nous n’avons rien à envier à nos collègues d’autres pays, mais n’empêche que, pour des cas de pathologie particulière, nous sommes obligés d’évacuer nos malades à l’étranger. Cela est très frustrant pour nous, mais également pour le Sénégal, pour la bonne raison que ces évacuations coûtent à l’Etat des milliards de francs Cfa, chaque année.
Nous sommes en train de quantifier cette somme, avec l’Ambassade de France. Nous travaillons dans le sens de voir quel volume d’argent, le Sénégal dépense pour des évacuations de cas signalés, parce qu’il y a des gens qui y vont pour leur propre compte. D’autre part, c’est un problème de sécurité, parce qu’il y a des pathologies où quand tu es malade, il faut vite agir et on n’a pas toujours le temps d’évacuer la personne. Il y a beaucoup de personnalités qui sont mortes à cause de ça.
Donc, on a dit qu’il faut créer une infrastructure de santé qui soit conforme aux ambitions du pays. Là où on construit des autoroutes dites du troisième millénaire, on peut construire un hôpital de haut niveau avec un hôtel cinq étoiles à l’intérieur. Non pas pour soigner une clientèle riche, mais, parce qu’il y a une demande qui est là, une nécessité et des besoins qui sont là.
Ensuite, les gens nous diront qu’on a essayé de transférer l’hôpital Le Dantec à Dalal Jam en périphérie (hôpital installé en banlieue). C’est bien, mais Dalal Jam est pour la périphérie de proximité. Mais un hôpital universitaire de type international est en ville. C’est une vitrine. Dans tous les pays du monde, les grands hôpitaux sont en ville.
Pourquoi n’avez-vous pas choisi d’aller installer l’hôpital de votre rêve ailleurs qu’en ville ?
Il faut dire que les disponibilités foncières sont quasiment épuisées à Dakar. Mais ici, le terrain est là ! Les gens disent que l’hôpital Aristide Le Dantec a la réputation de soigner des indigents qui sont dans la périphérie, suffisant pour le rapprocher de la périphérie. Il y a deux considérations à faire : un hôpital universitaire n’a pas pour vocation de ne soigner que des pauvres. Il y a une sorte de perversion qui a fait que Le Dantec, qui doit être une université de haut niveau, a eu la vocation de soigner des indigents. Ce qui fait que le plateau technique n’a jamais été conséquent. La médecine que nous voulions faire n’est pas en conformité avec cette situation. Donc, Le Dantec que nous voulons changer, ne sera pas là que pour soigner des pauvres, mais ce sera un hôpital de niveau international qui pourra quand même soigner une clientèle de tout niveau social, mais les gens paieront dans tous les cas, parce qu’il y a un coût...
Le Président Wade a dit qu’il ne mettra plus un sous dans l’hôpital. Une déclaration malheureuse qui a créé beaucoup de dégâts collatéraux : il y a eu une démobilisation du personnel, qui avait fini de croire que l’hôpital va déménager à Dalal Jam, un jour où l’autre. Mais Dalal Jam ne peut pas contenir l’hôpital Le Dantec. Nous, nous avons préféré réfléchir sur un projet de reconstruction de l’hôpital, sur le site même. Et comme les gens n’étaient pas très convaincus de la pertinence du projet, nous avons fait un travail de persuasion pour faire adhérer au projet le maximum de personnes. Heureusement, nous avions à l’époque le Colonel Massamba Diop, comme directeur, qui s’est montré très ouvert et très intéressé. C’est ainsi que nous avons organisé les Assises de l’hôpital Aristide Le Dantec en 2005, qui ont été une sorte de catharsis. Un diagnostic sans complaisance de tous les problèmes de l’hôpital Le Dantec a été fait pendant trois jours, avant de faire des propositions et des recommandations. Parmi ces recommandations justement, il y avait l’idée de reconstruire Le Dantec sur le site même et on m’a commis, pour piloter ce projet-là.
J’étais chargé pendant les deux ou trois années qui ont suivi de sensibiliser les gens sur la pertinence de ce projet. Il fallait convaincre les 22 chefs de services médicaux de faire des projets pour leur service. C’était vraiment une gageure. En fin de compte, on a pu avoir un projet pour chaque service. Ces différents projets de services-là, agrégés, ont fait le projet médical. Il y a un premier projet qui avait été fait par le directeur Massamba Diop, mais qui ne prenait pas en compte tellement l’aspect universitaire, alors que nous, nous avons trois fonctions, en tant qu’universitaires, nous travaillons à l’hôpital en tant qu’enseignants, médecins et chercheurs.
N’oubliez pas que l’hôpital Le Dantec est le plus grand centre de recherches du Sénégal et même d’Afrique de l’Ouest. On a produit pas mal d’études dans beaucoup de revues scientifiques du monde. Actuellement, je suis le président de l’Association des chirurgiens d’Afrique francophone, président de l’Association des chirurgiens sénégalais, membre de l’Académie française de chirurgie, etc. Sur le plan professionnel, nous sommes membres de beaucoup d’instances de recherches parce que ces recherches sont effectuées ici à Le Dantec et pas ailleurs. Pr Souleymane Mboup, codécouvreur d’un virus du Sida est ici à Le Dantec où nous travaillons dans des conditions minimales. Nous sommes assez outillés pour faire ce que les autres font avec succès dans les pays développés. La seule chose que nous ne faisons pas, c’est la greffe du foie, que j’ai appris à faire en France, il y a 30 ans. Je n’en ai pas fait une seule au Sénégal, faute de moyen. Dans notre domaine, la greffe du rein dont on parle tant depuis longtemps au Sénégal, les gens savent le faire depuis 15 à 20 ans, mais le matériel technique pose problème. On a beaucoup favorisé la dialyse au Sénégal, mais elle n’est qu’une transition vers la greffe. Une dialyse toute la vie, cela ne se conçoit pas, il faut faire une dialyse dans l’attente d’une greffe. Le problème de greffe n’existe pas au Sénégal….
Pour l’hôpital moderne, on a choisi un architecte qui a beaucoup travaillé en plus d’un cabinet, qui a mis en forme les projets issus de nos concertations. On a beaucoup travaillé pour partager et mettre tous les projets en cohérence. Nous l’avons fait et ce qui a été accompli est considérable.
Après tout ce travail, il fallait vendre le projet aux autorités, ce qui a été fait. Le ministre de la Santé actuel, Awa Marie Coll Seck, qui est des nôtres, a vu quand même, que c’est pertinent, du point de vue de la satisfaction des besoins en soins de santé de haut niveau. Les gens devront quand même payer le coût de ces prestations-là. On aura un coin de Vip comme dans tous les hôpitaux où l’hôtellerie va être d’un niveau particulier et les gens vont quand même payer au plus fort.
Par ailleurs, on compte sur la Couverture maladie universelle, pour que les gens soient couverts quant aux coûts des soins. Nous veillerons quand même à ce que les personnes qui seront soignées soient couvertes pour ce qui est des frais quant aux prestations. Ensuite, ça va être un hôpital de formation de très haut niveau, parce que nous avons certaines compétences. J’envoie des jeunes en France pour des spécialisations, tous mes agrégés sont en France pour des stages. Alors, si on a un plateau technique performant, beaucoup ne partiront pas, parce qu’ils seront formés ici. Quoi que moi, j’impose à mes jeunes étudiants de partir car dit-on : «Pour apprendre, il faut voyager.» J’ai eu la chance de voyager en Amérique, en Europe de faire des études et ça m’a vraiment ouvert l’esprit et c’était excellent comme apprentissage.
Voilà un peu l’esprit et la genèse de ce que nous escomptons avec l’hôpital qui va être construit à Le Dantec.
On parle d’un financement de 50 à 86 milliards de francs Cfa, avez-vous des soutiens pour réaliser cette infrastructure ?
Je disais à Me Massokhna Kane (avocat et président de Sos consommateur), que 86 milliards, c’est beaucoup d’argent en Cfa. Oui mais, je crois qu’il faut mettre le coût qu’il faut, pour avoir un hôpital moderne. On a construit des statues, ça ne se mange pas, ça ne soigne pas et ce n’est même pas beau. L’hôpital là, si on veut le faire sur 5 ans, c’est 16 milliards de francs par année. 16 milliards de francs par année, sur 5 ans, c’est bien possible. Si on dit comme ça 86 milliards, c’est beaucoup, mais 16 milliards par année, c’est à la portée du Sénégal.
Maintenant oui, c’est nécessaire sinon des gens mourront bêtement pour des pathologies bénignes. Je sais que j’évacue des gens pour des choses qu’on peut traiter ici. On est obligé d’avoir cette structure, il le faut. On ne peut pas attendre dans 100 ans pour le faire, c’est nécessaire de le faire.
Est-ce que vous avez noué des partenariats dans le sens de trouver des financements ailleurs ?
En vérité, depuis le début du projet, nous recherchons des financements auprès de potentiels bailleurs. Personnellement, il y a deux ans, j’ai pu trouver un financement de 50 milliards de francs Cfa en Suisse. C’était quasiment un don d’une Fondation Suisse et qu’est-ce qu’ils cherchaient ? Ils demandaient juste d’entrer dans le Conseil d’administration, pour vérifier l’usage de l’argent. Des contacts ont été noués avec le directeur de l’époque, Cheikh Tacko Diop. Monsieur Diop a même parlé avec le correspondant suisse, mais des lenteurs ont fait que le projet n’était pas encore terminé et l’argent est perdu. Cet argent, c’était quasiment les 2/3 du financement, pour dire que c’est possible. J’ai des financiers japonais qui voulaient proposer 36 milliards de francs Cfa, parce qu’ils voulaient faire à Dakar un hôpital pour leurs citoyens. Parce qu’il n’y a nulle part en Afrique, un plateau technique susceptible de prendre en charge leurs concitoyens quand ils en auront besoin. Ça aussi, ce n’est pas suffisant. On est en train de voir comment augmenter cette somme-là. Nous-mêmes les acteurs à Dantec, nous cherchons et l’Etat aussi cherche. C’est sa vocation, parce qu’en fin de compte, c’est une politique d’Etat. Mais, nous voulons toujours que les bailleurs entrent en contact avec l’Etat, pour alléger et faciliter ces financements.
Quand est-ce que vous pensez que les travaux vont pouvoir démarrer officiellement ?
Je vous ai raconté tout le processus de mise en place de ce projet. Si je doutais un seul instant de sa faisabilité, je n’aurai pas fait tout ça. Il faut douter, mais moi, je sais que ce projet va se faire (il insiste). C’est pertinent, ce n’est pas prétentieux de le dire, le besoin est réel pour le Sénégal, compte tenu des développements. Je crois que ça dépend de nous, de notre habileté et l’intelligence de faire en sorte de convaincre les autorités politiques de s’impliquer, afin que ça se fasse dans deux ans. Parce que, jusqu’à maintenant, on a pu faire tout ce parcours là, c’est très difficile, mais je crois que ce qui reste est moins difficile.
Cet hôpital sera aussi un moyen de lutter contre la fuite des cerveaux ?
Je crois qu’un moteur de véhicule qui ne marche pas, c’est peine perdue d’y mettre de l’essence. C’est juste une sorte de comparaison en rapport avec le système éducatif sénégalais, qui forme des gens pour aucun besoin. Il n’y a pas d’emploi, un système éducatif qui fonctionne à vide. C’est-à-dire que c’est même une balade. Je suis enseignant, je suis déçu de l’Université de Dakar, qui est une grosse supercherie. Je suis enseignant à la Fac de médecine, elle est la meilleure Faculté de l’Université, mais on n’enseigne plus comme il faut. Il y a une pléthore d’étudiants, qui sont mal formés, très mal formés et les écoles privées de médecine ne font pas mieux. Là bas, c’est pire encore. Je dis qu’il faut s’arrêter ! Le problème du Sénégal, c’est le problème de création d’emplois, le problème de l’aménagement du territoire sénégalais….
On dit que Dakar est surpeuplé, c’est parce que les gens croient que c’est l’eldorado. Il faut quand même créer des pôles de développement pour que les gens restent là où ils sont. Les gens ont beaucoup de connaissances mais pas de compétences. Au Sénégal, le problème ce n’est pas que les gens partent à l’étranger, comme c’est le cas ici à l’hôpital, il faut qu’il y ait de l’emploi, que les médecins soient mieux rémunérés et ils resteront. C’est un problème de sous-développement.
18 Commentaires
Carrabin
En Février, 2013 (13:34 PM)Haako
En Février, 2013 (13:41 PM)je dois dire que vous me marche sur la langue. Je ne comprends pas pourquoi on ne peut pas avoir un, un seul bon et grand hopital, organise et propre, ne serait que pour la sous region, pour atteindre un niveau de soin acceptable. Ceci pourrait meme aider le tourisme medical qui boome dans des pays comme la tunisie, le maroc etc.... Qu Avons nous mon Dieu pour etre aussi desorganises, sales, inconscient.??????????
Ifjd
En Février, 2013 (15:43 PM)People
En Février, 2013 (16:39 PM)Remarquez le nombre de commentaires, vous allez vous rendre compte que les visiteurs de seneweb et des sites d'infos en général s'intéressent plus aux articles parlant de sexe, politique et de fait divers que des choses sérieuses de genre.
Cba.ndiaye
En Février, 2013 (17:18 PM)Merci Cousin.
CBA NDIAYE.
Médical Man
En Février, 2013 (17:48 PM)Jo
En Février, 2013 (18:13 PM)Kakatar*1
En Février, 2013 (18:18 PM)MERCI PROFESSEUR CHEIKH TIDIANE TOURÉ POUR L'EXPOSITION DE VOS PENSÉES.
VOUS AVEZ RAISON... ET PARFAITEMENT RAISON.
POUR COMMENCER,
JE VAIS REJOINDRE people commentaire N°5
BEAUCOUP NE LIRONT PAS CET INTERVIEW...... NO COMMENT !!!!!
SEYDOUDLO13
LA SANTÉ, L'ÉDUCATION ET L'AGRICULTURE (AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE) SONT PRIORITAIRES...
Maïmoune N°1
J'AI QUITTÉ LE SÉNÉGAL DEPUIS 3 DECENNIES. MAIS CHAQUE FOIS QUAND JE REMETS LES PIEDS
Á DAKAR, JE VOIS QUE LE PROGRÈS NE SUIT PAS.
QUAND JE PARTAIS APRÉS AVOIR FAIT LA FAC, JE ME DISAIS: À MON RETOUR, IL N' Y AURA PLUS DE TALIBÉS. ILS SONT TOUJOURS LÀ ET PLUS NOMBREUX.
J'AI FAIT PLUS DE 33 PAYS EUROPÉENS ET ARABES MAIS ILS NOUS DÉPASSENT DE 150 ANS AU MOINS.
LES POLITICIENS PENSENT AUX VOITURES DE LUXE ET AUX VOYAGES EN OCCIDENT.
DES SOMMES ÉNORMES SONT INVESTIES DANS L'ACHAT DE VÉHICULES DE LUXE...
MÊME NOS MAR-A-BOUTS SE LANCENT DANS LA RECHERCHE DU MATÉ?IEL (VÉHICULES, TERRAINS. IMMEUBLES...) PENDANT CE TEMPS. RIEN N FONCTIONNE CORRECTEMENT.
QUAND UN CAMARADE DE PARTI POLITIQUE MEURT, TOUS LES POLITICIENS PR.,PM, MINISTRES SONT Á LA LEVÉE DU CORPS. DES SOMMES ÉNORMES POUR LES GAMOUS, MAGALS, PÉLERINAGES...
NOS HÔPITAUX SONT EN RUINES.LES MÉDECINS (BAC+7-11) SONT MAL PAYÉS.
DES DG (BAC+3), DES POLITICIENS (CEPE =MAIRE DE TAMBA=BAC-7), SONT ENGRAISSÉS.
LES JEUNES S'INTERESSENT À LA LUTTE (BAC-13)
RÉLIGION, LUTTE. COMMENT PEUT-ON AIDER LES SÉNÉGALAIS?
MÊME CERTAINS MAR-A-BOUTS QUI PORTENT DES CHAUSSURES DE PLUS DE 400 € VEULENT L'ÉVACUATION EN "FARANCE" SI LE COEUR NE BAT PAS NORMALEMENT.
FAIRE DES ENFANTS ET NE PAS S'EN OCCUPER????
J'AI PLEURÉ QUAND J'AI REMIS LES PIEDS DANS L'ÉCOLE QUE J'AI FRÉQUENTÉE IL Y A PLUS DE 45 ANS !!!!!!!
.....
AU LIEU DE METTRE DES MILLIARDS DANS L'ACHAT DE BLÉ, DE RIZ, DE MAYBACHS, MERCEDES...
ACHETONS DES SCANNERS, DES CARDIOGRAPHES,.... BREFS INVESTISSONS DANS LA FORMATION, L'ÉDUCATION, L'ÉQUIPEMENT.
Kakatar*1
En Février, 2013 (18:20 PM)LES JEUNES S'INTERESSENT À LA LUTTE (BAC-13)
RÉLIGION, LUTTE. COMMENT PEUT-ON AIDER LES SÉNÉGALAIS?
MÊME CERTAINS MAR-A-BOUTS QUI PORTENT DES CHAUSSURES DE PLUS DE 400 € VEULENT L'ÉVACUATION EN "FARANCE" SI LE COEUR NE BAT PAS NORMALEMENT.
FAIRE DES ENFANTS ET NE PAS S'EN OCCUPER????
J'AI PLEURÉ QUAND J'AI REMIS LES PIEDS DANS L'ÉCOLE QUE J'AI FRÉQUENTÉE IL Y A PLUS DE 45 ANS !!!!!!!
.....
AU LIEU DE METTRE DES MILLIARDS DANS L'ACHAT DE BLÉ, DE RIZ, DE MAYBACHS, MERCEDES...
ACHETONS DES SCANNERS, DES CARDIOGRAPHES,.... BREFS INVESTISSONS DANS LA FORMATION, L'ÉDUCATION, L'ÉQUIPEMENT.
Ndeups
En Février, 2013 (18:52 PM)Il n'est pas interdit d'avoir un CHU en banlieue, meme dans les pays développés.
A la place de l'hôtel 5 étoiles, il faudrait des soins de suite (salle de kiné, rééducation fonctionnelle...) pour les sortants de chirurgie afin d'y poursuivre leur convalescence au lieu de rentrer à domicile sans suivi.
Cet hôpital peut etre financé par l'argent des évacuations sanitaires.
Doudoudiouf
En Février, 2013 (19:13 PM)La Passante
En Février, 2013 (20:39 PM)Solitys
En Février, 2013 (21:41 PM)Bayefaal
En Février, 2013 (22:56 PM)Que des projets depuis Senghor en attendant les sénégalais meurent, vendez vos belles villas et immeubles!!!!!
Imax
En Février, 2013 (07:12 AM)Dantec peut être le miroir d'un hôpital moderne et compétent de la sous région, car toutes les conditions sont réunies sur le plan ressources humaines et niveau de compétence, il suffit d'investir et de mettre en place des infrastructures, c'est cet élément de l'équation qui manque. Malheureusement, on reste toujours sous développes, car ceux qui dirigent ne savent pas résoudre des équations faciles pourtant.
Cloudcomputing
En Février, 2013 (08:14 AM)La technologie est en train de changer la medecine et je me demande si cela n'aura pas pas des implications profondes dans le curriculum et la competence de nos medecins pratciens. Imaginez un seul instant un chirurgien qui n'a jamais utilise un robot comme Da Vinci qui est devenu un standard dans les hopitaux. C'est un instrument qui est utilise pour minimiser les effets secondaires d'une operation (a cause de sa precision) et le temps de recuperation du malade.
PS: ce monsieur est un parent (sa femme Marie Aw est ma cousine lol).
Tiki
En Février, 2013 (00:31 AM)le probléme de le dentec c'est vous les médecins car vous êtes complice de cette situation cahotique qui ne vous honnore pas. Vous aimez trop les titres, qui n'ont plus aucune valeur au sénégal. comment pouvez faire de la recherche dans ce contexte.Cette situation vous arrange (peut être pas vous cheikh t t ) car c'est un alibi pour aller travailler dans la clinique ou le cabinet d'en face. Vous aurez pu tapez sur la table depuis belle lurette et mettre un terme à cette situation.
Je ne suis pas d'accord avec vous pour le maintien du site. c'est mauvais de faire du neuf sur du vieux. Et si on veut batir un hopital neuf qui respecte les normes, les travaux de terassement,d'assainissement et d'adduction ne pourront jamais cohabiter avec le fonctionement d'un hopital.
Peut être que le père wade avait des visées sur le terrain pour autre chose mais il n'avait pas tord sur son refus de réhabilitation. c'est l'hopital qui doit aller vers le bassin de population et non l'inverse.
Lycee Bd
En Mai, 2013 (21:12 PM)Participer à la Discussion