Le maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall a entamé hier une tournée dans différentes structures de santé de sa commune. Il s'est rendu au centre ophtalmologique de l'hôpital Abass Ndao. Il a aussi visité la protection maternelle infantile et le centre de santé de Dakar Plateau. «Cette tournée entre dans le cadre de la préparation du budget de 2013 qui doit être consacré à la santé après ceux de 2011 et de 2012 qui étaient respectivement pour les sociales et les infrastructures», renseigne Khalifa Sall, maire de la ville de Dakar. Après une visite dans les différentes salles de cette structure, M. Sall a procédé à une remise des lunettes vendues à des prix sociaux grâce à un partenariat avec l’Association sénégalo-coréenne (Assencor). Laquelle association s’active dans le domaine social en général et sanitaire en particulier en vendant ses produits à des prix trois fois moins chers que sur le marché. Khalifa Sall a déclaré que ces actions entrent dans le cadre de son programme d’équipement des centres de santé de la ville. «Nous avons mis un milliard de francs Cfa pour l’équipement des centres de santé et après ce centre ophtalmologique, nous allons attaquer le centre de Bopp», a révélé le maire de la ville de Dakar. Dans le même sillage, Khalifa Sall a annoncé l’inauguration dans quelques jours du Centre d’exploration de Liberté 6 pour les dialyses. Ce centre qui sera doté de 18 générateurs pour prendre 18 personnes en même temps, le patient nécessiteux ne payera que 10 000 au lieu des 52 000 francs Cfa. Cette visite a aussi été une occasion pour le maire de Dakar, de déplorer les difficultés rencontrées par les collectivités locales dans le domaine de la santé. «Les structures de santé ont besoin de médecins, d’infirmières et de sage femmes alors que ces derniers coûtent chers. Si l’Etat peut les payer, les collectivités locales ne peuvent pas le faire. Nous avons un besoin d’environ 50 médecins que nous ne pouvons pas recruter», fustige t-il. Avant d’ajouter : «Le budget de la ville est presque à 10 milliards, plus du tiers va à la santé. Quand nous devons recruter un médecin nous devons payer 12 agents, pour payer une infirmière il faut payer deux agents ou trois». Et face à cette situation, Khalifa Sall a demandé un soutien aux syndicats: «Nous voulons que les syndicats nous soutiennent en acceptant des dérogations pour que nous puissions recruter ceux qui ont leur diplôme. Ce, d’autant plus qu’outre ce problème des infrastructures, la question de l’encadrement du personnel est une vraie préoccupation».
Après Abass Ndao, le maire est allé à la Protection maternelle infantile (Pmi), avant d'atterrir au centre de santé de Dakar Plateau. Le personnel de santé a profité de la visite pour exposer ses difficultés.
2 Commentaires
Anta
En Mai, 2012 (16:46 PM)Awa Marie Kholl Seck
En Mai, 2012 (21:14 PM)Participer à la Discussion