Dans les pays développés, la prévalence des infections nosocomiales est de 5 à 10 % dont les 25 % des cas décelés se trouvent au niveau des soins intensifs, notamment dans les salles de réanimation d'urgence. La problématique est de plus alarmante dans les pays en voie de développement où le pourcentage se situe entre 40 et 50 %. Pire, dans ces mêmes pays, 3,38 % des enfants meurent chaque jour d’infections nosocomiales selon les études de l’Oms, relayées par Sud Quotidien.
Au Sénégal, même si des statistiques réelles n’existent pas encore pour cerner l'ampleur du mal, des informations en provenance d'une étude réalisée en 2010 font état de 6,95 % et 3,9 % des cas d'infections nosocomiales recensées respectivement dans les hôpitaux de niveaux 2 et 3.
Omar Boune Khatab Thiam, coordonnateur du Pronalin, s'est exprimé dans un entretien sur la politique sénégalaise de l'hygiène des mains et sur la lutte contre les infections associées aux soins qui constituent l'une des préoccupations majeures pour la sécurité des patients.
Au-delà de ces indications dont l'hygiène des mains, le coordonnateur du Pronalin propose également la gestion des déchets biomédicaux, la prévention à prendre sur les accidents au sang, le bio nettoyage, l'entretien des locaux entre autres et une bonne politique d'antibiothérapie.
3 Commentaires
Kloyti
En Mai, 2013 (11:08 AM)Nts-
En Mai, 2013 (11:11 AM)Ajouter : hospitalisés.
Ask...
En Mai, 2013 (21:58 PM)Participer à la Discussion